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Des nouvelles des Bobards et de l’Arrondissement Plateau-Mont-Royal…

Capture d'écran de l'article du Plateau. Source : Groupe Facebook «Sauvons le Plateau»
Capture d’écran de l’article du Plateau. Source : Groupe Facebook «Sauvons le Plateau»

Mince consolation (très, très mince, même), les déboires des Bobards auront fait avancer la cause culturelle dans l’Arrondissement Plateau-Mont Royal.

En réponse à un article de l’hebdomadaire Le Plateauqui vient de publier un article sur l’affaire -. la conseillère d’arrondissement du district Jeanne-Mance Christine Gosselin a commenté le texte sur son mur Facebook en plus de détailler les avenues explorées à ce jour.

«Pour le moment on bosse fort (en collaboration avec le milieu de la scène musicale émergente, Bobards inclus) pour en arriver à une solution durable pour l’ensemble des établissements musicaux du quartier», note-t-elle tout en glissant que ces idées pourraient aussi s’appliquer à d’autres arrondissements.

Mme Gosselin et ses collègues explorent actuellement deux solutions :

«1) La création d’une nouvelle catégorie de permis d’occupation, qui serait obtenue par dérogation en échange d’un respect de plusieurs balises et conditions posées afin de prévenir un ensemble de nuisances associées. Ceci implique une modification des règlements sur le bruit et d’urbanisme.»

et

«2) L’intégration de [la] scène musicale émergente dans l’offre municipale de culture. Ceci permettrait à long terme aux lieux musicaux, pourtant d’une [importance] vitale importance à la scène culturelle montréalaise, de profiter des programmes et des enveloppes de subvention pour la culture (qui. en ce moment, leur échappent totalement), afin de se développer, et peut-être aussi de les assister avec des problèmes très techniques et budgétaires, principalement l’insonorisation. Pour des programmes d’insonorisation, il faut aussi penser à une prolongation des heures de parcomètres plus tard en soirée afin de dédier une partie des recettes aux programmes de subvention.»

Du côté des Bobards, le gérant de l’établissement, Rabah Mammouche, a indiqué au Plateau qu’il avait toujours l’intention de tenir des concerts dans son établissement. «Dans le doute, le jour même de la réception de la lettre [de la Ville], on a annulé un spectacle. Ça nous a donné le temps de prendre contact avec un avocat. En le consultant, on s’est rendu compte qu’on était dans notre droit, c’est pour ça qu’on a décidé de continuer à faire de la musique en attendant que la question légale soit réglée. Notre avocat communique d’ailleurs avec les autorités.»

Encore une fois, le Réseau des salles alternatives n’a toujours pas fait de sorties publiques à ce sujet. Ni sur son site, ni sur ses réseaux sociaux, ni en s’adressant aux médias.

À suivre!

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