Philippe Lareau : Le Modigliani de Montcalm
Arts visuels

Philippe Lareau : Le Modigliani de Montcalm

On aurait aussi pu écrire Picasso, Botero ou Matisse. Chose certaine : le peintre du quartier des arts de Québec se fait souvent comparer aux modernistes, mais il a développé une composition géométrique qui lui est propre. Rencontre avec le peintre.

Il nous a donné rendez-vous à la Brûlerie St-Jean, à quelques centaines de mètres de l’appartement qui lui sert d’atelier, de toit pour son garçon prénommé Mathis (un hasard?) et de nid d’amour pour lui et sa douce. L’animatrice télé Geneviève Côté, pour les comméreurs. Si on prend la peine de l’écrire, c’est parce que Philippe Lareau se destinait lui aussi à une carrière au petit écran mais derrière la caméra. « Je suis zéro un tech dans l’âme. Quand j’ai fait mon stage à TVA Sherbrooke, je ne savais même pas comment j’allais faire pour tougher pendant un mois », explique celui qui s’était inscrit en ATM au Cégep de Jonquière de l’espoir de créer des vidéos d’art. Il a vite été désillusionné.

À 26 ans il retourne donc à la case départ après, entre autre, un an en histoire et un an en enseignement du primaire. Déboussolé par ses tentatives ratées d’orientation de carrière, l’artiste dans l’âme recommencera à dessiner. Puis, révélation : il choisira d’en faire son gagne-pain.

 

Président et seul employé d’une PME

Sans demander l’aide de personne, et sans remplir de formulaires, Philippe Lareau parvient à sortir son épingle du jeu. Ses diffuseurs à lui, ce sont les galeries privées. « Tu peux contacter une centaine de galeries avant d’avoir une réponse. Ça prend une grosse carapace, faut pas être chancelant et faut y croire. »

Les débuts ont été modestes. Jusqu’à tout récemment, le Sherbrookois d’origine travaillait encore sur sa table de cuisine. Par forcément l’espace de travail le plus ergonomique pour un peintre. « Là, je me suis acheté la Cadillac du chevalet! » Pas de doute : les affaires vont de mieux en mieux et ses toiles se vendent de plus en plus.

 

Trouver son style

« Je suis quelqu’un qui fait tellement de recherche pour développer un style particulier et je ne veux pas de comparatif même si j’accepte Picasso, Modigliani, Botero et Matisse. Mais ma plus grande inspiration, c’est le sculpteur britannique Henry Moore qui est reconnu pour ses figures humaines allongées. »

Déformée et toute en rondeurs,  la figure humaine (lire : de la femme) constitue l’aspect central du travail de Lareau. « Je me décris comme un figuratif. Le visage est toujours détaillé, j’essaie toujours de montrer une certaine psychologie dans les yeux. Une émotion, quelque chose d’intrigant. »

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      // Vous voulez voir ou acheter des œuvres de Philippe Lareau?

       

      Le Chien D’Or (Québec)

      chiendor.com

       

      L’Harmattan (Baie-Saint-Paul)

      lharmattan.com

       

      Las Olas Fine Art (Fort Lauderdale, Floride)

      lasolasfinearts.com