AC/DC : Pour une (supposée) dernière fois!

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Un questionnement doit se faire à chaque fois qu’un (rare) concert s’annonce au stade Olympique. Est-ce que l’on peut faire confiance à la qualité sonore de cet immense édifice de béton? Chacun y va avec sa théorie face à cette qualité qui se veut douteuse pour bien des gens. Le connaisseur va te parler de retour de son, le mélomane te dira que l’acoustique se veut terrible et le maniaque te fera une analyse face à la quantité de décibels qui sont absorbés par le béton avant que le son ne te retourne dans les oreilles.

Dans un sens, tu n’y comprends rien. Que dalle! Tu te demandes même si ces pseudo-connaisseurs s’y connaissent vraiment en sonorité pour te faire une analyse aussi profonde de la situation face au stade. Tu as ton billet d’AC/DC entre les mains et tu te demandes quasiment pourquoi tu y vas en fin de compte. Le jugement semble lourd, t’en fiches-tu tant que ça?

C’est certain,chacun à sa théorie face au rendu sonique de cette immense salle de spectacle improvisée car tous y ont vécu une expérience déplaisante à l’exception de l’éternel cousin qui a vu Pink Floyd à l’époque qui te confirme que c’était juste… malade! Peux-tu te fier à ceux qui étaient là lors de Metallica avec Guns n’ Roses…

Toi, ta théorie ne tient qu’à deux arguments face à ta présence au Stade Olympique en août:

1-C’est probablement la dernière visite d’AC/DC.

2-C’est AC/DC!

Écoute, on ne se le cachera pas, le Stade Olympique n’est pas un environnement qui se veut accueillant pour un concert de rock lourd. Mais que veux-tu? Les Australiens ne reviendront pas dans quelques mois fouler les planches du Centre Bell pour leur dernier tour de piste.

Il faut donc mettre de côté cette bonne vieille série de préjugés face au Stade si l’on veut être témoin de ce qui devrait être la ronde finale d’AC/DC car le groupe pourrait tirer le câble d’alimentation face à une carrière prolifique.

Le dernier album est plutôt intéressant et, tout comme le reste du catalogue du groupe, il est monté grâce à très peu d’innovation face à la facture sonore originale. D’avoir quelques chansons de Rock or Bust saupoudrées au travers la série de classiques ne peut que te faire plaisir.

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Habitués de jouer les incontournables qui ont meublé leur carrière, les membres d’AC/DC possèdent encore cette capacité à présenter des concerts enivrants et ce, depuis plus de 40 ans! Même en l’absence de Malcom Young, qui doit être en mode « repos » car sa santé se veut plutôt précaire, nous pouvons tout de même compter sur la présence de son neveu, Stevie Young à la guitare. Son travail se veut assez similaire à ce que ses oncles produisent et le dernier album du groupe nous laisse entendre son jeu adroit à la six cordes.

Côté absence, Phil Rudd n’y sera pas lui non plus. Le batteur croule en ce moment sous une myriade d’accusations face à des menaces de mort et d’autres accusations de possession de drogues. Il faut comprendre qu’en ce moment, et avec un sablier qui coule sur le dessus de leur tête, le groupe n’avait pas vraiment le temps d’attendre que le tout se règle pour Rudd lors des audiences. C’est pourquoi le batteur Chris Slade, qui a joué avec le groupe pendant la période de The Razor’s Edge, est de retour derrière la batterie. À 68 ans, ce percussionniste a énormément de métier sous le cuir chevelu!

Sérieusement, laisse tes inquiétudes soniques bien enfouies, bien au loin. AC/DC proposera une série de classiques lors de cette soirée. Non, le groupe n’est pas dupe et ne te fera pas subir une visite des trois derniers albums uniquement. Il faut plutôt s’attendre à un portrait fidèle de la carrière complète de la formation, allant de l’époque Bon Scott jusqu’à celle plus récente de Rock or Bust!

Question billet pour cette soirée du 31 août 2015, il en reste! Et c’est juste ICI pour les informations!

http://www.acdc.com/ca/rockorbust

Photos: AC/DC.com