Ghost
Meliora
Loma Vista/Universal
Quand j’ai mis la nouveauté de Ghost dans mon ordinateur, question de l’importer pour en avoir une copie dans mon iPod, je me suis rendu compte que Meliora était classé dans la catégorie musicale suivante : Indie Rock. Étrange… Est-ce que le groupe a changé à ce point?
Comme avec les déguisements du groupe, Ghost cache bien des choses sous la toge papale de Papa Emeritus III. Sous des airs sataniques, l’enveloppe nous laisse croire à un produit plutôt saligaud mais lors de l’écoute de ce troisième album, on se rend compte que la tentation face à la musique pop se veut bien présente.
C’est tout en douceur que les chansons sont offertes, présentées et livrées à nous. Si From the Pinnacle to the Pit, Mummy Dust et Absolution ont plus de panache, He Is et Deus in Absentia trempent généreusement dans une flaque musicale suédoise fortement influencée par la pop bonbon à la ABBA!
La production de Klas Åhlund y est peut-être pour quelque chose étant donné que ce producteur a déjà travaillé avec de grandes pointures de la pop comme Robyn, Britney Spears, Katy Perry et… Madonna!
Cette galette a reçu l’approbation familiale, ce qui veut dire que ça tourne énormément chez nous. Accrocheur, Meliora n’a rien d’un album qui possède une certain hargne, comme sur le premier album, justement. Si Ghost semblait se chercher un peu avec le second, on comprend qu’avec celui-ci, cette formation anonyme vise beaucoup plus qu’un simple statut de phénomène de l’underground.
Domination mondiale, rien de moins!
Pour un extrait, c’est au bas!
Hate Eternal
Infernus
Season of Mist
Des brutes, diantre! Oui, de véritables brutes musicales sévissent dans Hate Eternal. Les albums se suivaient et se ressemblaient tous dans un sens, jusqu’à celui-ci, beaucoup plus peaufiné. Avoir un produit plus astiqué, dans le domaine death métallique, ne veut pas nécessairement dire que la formation se ramollit car ce n’est pas le constat avec Infernus.
Malgré de nombreux changements de musiciens, Erik Rutan a toujours su garder le groupe bien au-dessus de la ligne de flottaison. Avec un nouveau batteur atrocement efficace (du nom de Chason Westmoreland) sur cet album, on retrouve encore Rutan avec son acolyte J.J. Hrubovcak, qui s’occupe de la basse. Ils sont vifs, précis et surexcités musicalement.
Sauf que toute cette vitesse se veut bien maitrisé, les chansons collent beaucoup mieux que par le passé et les cadences, malgré une rapidité fulgurante, sont beaucoup plus contenues. Les percussions sont fluides, les guitares effilées, la voix est plutôt profonde et le travail à la basse est beaucoup recherché. Hrubovcak ne fait pas que suivre les prouesses de Rutan à la guitare, il sort du lot avec une performance baraquée.
L’intégralité d’Infernus est inattaquable. Nul intérêt de pointer telle ou telle chanson, elles sont toutes spacieuses, féroces et accomplies. Pour ce qui est du coup le plus fumant de l’album, l’instrumentale Chaos Theory sort de la routine habituelle du groupe mais demeure tout aussi foudroyante que ses compatriotes!
Une autre galette qui se retrouvera dans de nombreuses listes de fin d’année!
Pour un extrait, cliquez ICI!
Deathrite
Revelation of Chaos
Prosthetic Records
Un groupe allemand avec une sonorité death métallique qui nous provient de Suède. Sur papier, c’est parfait. Sur disque? Intéressant. La distorsion typique du son de Stockholm en plus du grain vocal perfide meublent cet album qui se veut court mais bougrement efficace.
Apte à salir encore plus tes oreilles, Deathrite ajoute quelques touches de grindcore à leurs compositions, question d’offrir une sonorité encore plus fripouille sur des titres comme Circle of Destruction et Salute to Death.
Pour le reste, ce n’est que du gros death métal d’outre-tombe!
Pour un extrait, cliquez ICI!
https://de-de.facebook.com/deathrite666
Death Angel
The Bay Calls For Blood – Live In San Francisco
Nuclear Blast
Cette présentation audio accompagne le documentaire A Thrashumentary, un film qui dresse l’historique du groupe. Des débuts de la formation alors que leur démo est produit par un certain Kirk Hammett jusqu’au retour du groupe dans les années 2000, ce film souligne les bons coups (comme les mauvais) de la formation.
Question de compléter ce documentaire pour l’offrir en format coffret, Nuclear Blast a cru bon d’enregistrer un concert du groupe lors de leur passage dans leur ville natale, pendant la dernière tournée. Le groupe est au sommet de sa forme, l’interprétation est adroite et solide… comme toujours!
Death Angel capitalise sur les morceaux des derniers albums, ce qui peut être un irritant pour les amateurs des premiers jours. L’attrait majeur pour le fanatique du groupe est la présence de la chanson Bored, une chanson phare dans la catalogue du groupe mais qui est rarement jouée lors des concerts… étant donné que nous sommes toujours en présence du groupe alors qu’il ouvre pour une autre formation!
Non, pas de Voracious Souls sur l’album…
Pour l’entiché du groupe et des belles années du thrash, ce coffret comblera ton appétit vorace!
Intéressé uniquement par l’album en concert? Vous devez vous rabattre sur la version digitale!
Pour un extrait, cliquez ICI!