100% indépendantDélices de Noël
Cinéma

100% indépendantDélices de Noël

100 % Indépendant

Dans le cadre de l’événement 10 jours 100 courts, Bernard Boulad, programmateur, portait aussi le chapeau de président d’ASIFA-Canada (Association internationale du film d’animation) et lançait la cassette vidéo 100 % Indépendant. Cette cassette comprend 17 courts métrages indépendants réalisés au Canada. On se rappelle qu’ASIFA-Canada, fondée à Montréal en 1970, à l’initiative de Norman McLaren, soutient la promotion et la diffusion de ce genre cinématographique. Et dans cette cassette, figurent des oeuvres qui couvrent une vingtaine d’années et qui vont du plus traditionnel au plus expérimental. Parmi la sélection, on retrouve The History of the World in Three Minutes Flat, qui avait valu à son réalisateur, Michael Mills, une nomination aux Oscars et l’Ours d’or à Berlin; ainsi que Janet Perlman qui a reçu une mention spéciale au Festival de Zagreb pour My Favorite Things that I Love. Notons également le récent Maly Milos, de Jakub Pistecky; Treadman, de Daniel Wright; L’Asile, de Pierre Sylvestre; ou Shâh Mat, de Mike Pelland. Idée cadeau dernière minute pour les fous de dessins. En vente dans les vidéoclubs.

Délices de Noël
Question de goût: on aime la Carte blanche de Jean Lefebvre à la Cinémathèque. Et, avec ses choix, profitez de Noël pour plonger dans le bonheur, sans l’ombre d’une hésitation. Sur grand écran, bien assis, il faut revoir la moue fatiguée de Mastroianni dans La Dolce Vita; se délecter du mélange Louis Malle, Maurice Ronet, Miles Davis et Jeanne Moreau dans Ascenseur pour l’échafaud; et, parce qu’on peut aussi chanter au cinéma, apprécier pour la millième fois le charme du trio Kelly, O’Connor et Reynolds dans Singin’in the Rain. Et, à la demande générale, un must qui s’est transformé en rendez-vous annuel le samedi 23 à 21 h: Le père Noël est une ordure, de Jean-Marie Poiré. "Joyeux Noël, Félix!" À la Cinémathéque québécoise.
Erreur corrigée: le classique des frères Coen, Fargo, sera projeté dans le cadre d’une rétrospective desdits réalisateurs. Et, de grâce, trouvez une minute, entre Noël et le jour de l’An, pour vous laisser aller aux délicatesses de Takeshi Kitano, avec Kikujiro. Au Cinéma du Parc.