Partie(s) de campagneLes films de WeimarKatherine Liberovskaya
Cinéma

Partie(s) de campagneLes films de WeimarKatherine Liberovskaya

Partie(s) de campagne

Veaux, vaches, cochons… La Cinémathèque prend le vert avec un thème agricole, Partie(s) de campagne: expériences ultraterrestres!. On a imaginé ce thème à partir d’oeuvres issues du service cinématographique du ministère de l’Agriculture français. On peut ainsi y découvrir les premiers films de Jacques Doillon (Laissés pour compte), de Robert Enrico (Thaumetopoea), ou de Jacques Demy (Le Sabotier du Val de Loire); mais aussi sentir l’émergence d’une Nouvelle Vague avec Fermière à Montfaucon, de Rohmer; Une histoire d’eau, de Godard et Truffaut, et l’étonnant God’s Country, de Louis Malle. À ne pas rater: Peaux de vaches, de Patricia Mazuy; Les Terriens, d’Ariane Doublet; Histoire d’Adrien, de Jean-Pierre Denis; Le Sang des bêtes et À propos d’une rivière, de Georges Franju; Farrebique, de Georges Rouquier; et l’incontournable et délicieuse Partie de campagne, de Jean Renoir. À la Cinémathèque québécoise, du 3 au 28 février.

Les films de Weimar
Si Fantom of the Vampire vous a donné envie de retourner voir de quoi avait l’air l’expressionnisme allemand, profitez de la rétrospective présentée au Goethe-Institut des films de la République de Weimar. Rares furent les moments dans l’Histoire ayant permis un tel foisonnement d’esprits curieux, intellectuels et avant-gardistes. En Allemagne, entre la Première et la Seconde guerre mondiale, la concentration de talents était si forte et si réelle que les grands films du cinéma d’alors servent encore d’influence aujourd’hui. Parmi les classiques de cette époque, on peut donc revoir Dr Mabuse, Le Joueur; Dr Mabuse, Inferno; et Le Testament du Dr Mabuse, la célèbre et inquiétante trilogie de Fritz Lang; Le Cabinet du Dr Caligari, de Robert Wiene, un film si dramatique qu’iI a marqué le début de l’âge d’or du cinéma muet allemand. En plein délire freudien, on peut voir Secrets of a Soul, de G.W. Pabst et, du même réalisateur, se laisser porter par le charme de Louise Brooks dans l’extraordinaire Pandora’s Box. Enfin, dernier opus de cette riche période, Berlin, Symphonie d’une grande ville, ou un portrait urbain en accéléré, monté par Dziga Vertov et réalisé par Walter Ruttman. Au Goethe-Institut, du 25 janvier au 8 mars, tous les jeudis.

Katherine Liberovskaya
Dans le cadre d’une série de présentations de L’espace Vidéographe, on donne carte blanche à Katherine Liberovskaya, artiste multidisciplinaire qui touche à la vidéo expérimentale et au multimédia depuis la fin des années 80. On pourra y voir une sélection de ses oeuvres récentes sur la capitale russe, intitulée Montages Moskovites Post-Soviétiques. Mardi 6 février, 19 h 30, à la SAT.