Gilles Carle, dessinateur
S’il fait des films depuis 40 ans, il dessine depuis plus longtemps encore. Gilles Carle, l’un des plus grands cinéastes de la francophonie, n’a jamais cessé de peindre et de dessiner, depuis qu’il a étudié à l’École des beaux-arts de Montréal, avec notamment Alfred Pellan comme professeur. On peut retrouver son coup de crayon, aussi tendre qu’amusant, sur les murs du Café Cherrier, dans une exposition intitulée Storyboard intime, qui regroupe des oeuvres produites au cours des 20 dernières années. Gilles Carle, prix Jutra-Hommage cette année, est aussi président d’honneur de l’exposition Mes jardins de givre de l’artiste graveur Diane L. Joyal, soeur de Chloé Sainte-Marie, à la Galerie Kô Zen jusqu’au 3 mars. Storyboard intime, au Café Cherrier, jusqu’au 12 mars.
Sur grand écran
Parce que le bonheur est toujours meilleur en grand format: ne pas rater la projection du film de Georges Franju Le Sang des bêtes (15 février), documentaire de 1948 qui fait un tour poétique près des abattoirs de la Villette. À voir aussi l’hommage adorable à Guy de Maupassant signé Jean Renoir, Partie de campagne (28 février); et le premier film de Jacques Demy, Le Sabotier du Val de Loire (28 février). À la Cinémathèque québécoise. Et parce qu’il faut bien rigoler après la Saint-Valentin: Troméo & Juliet, de Lloyd Kaufman, un voyage trash où le classique de Shakespeare est revampé à la sauce sanguinolente, sexy gore et punk rock. Du psychotique marrant. Au Cinéma du Parc.
Droits d’auteur
Préparez vos questions: conférence dans le cadre des Rendez-vous du cinéma québécois sur le sujet "À qui les droits?", qui touche de près les créateurs et les organismes oeuvrant en cinéma, en vidéo, et en nouveaux médias indépendants. Pour en savoir plus: 19 février au Café des Rendez-vous, à la Cinémathèque, de 13 h 30 à 16 h 30.