Cinéma

Neal LivingstonHere I AmJudex

Neal Livingston

Vidéographe présente deux programmes vidéo de Neal Livingston. Livingston est un documentariste-environnementaliste né en Ontario mais vivant dans une communauté rurale de la Nouvelle-Écosse; un non-conformiste de la caméra qui fait dans le sujet étrange, engagé et passionné. En présence de l’auteur, on pourra voir quatre de ses oeuvres les plus reconnues, soit The Disappearance of John Ashby (1990), un court métrage sur un artiste du Cap-Breton qui a filé en douce à New York; Licking the Window (1995), ou un road-movie migratoire entre Sartre et Kerouac qui démarre sur un dialogue avec des papillons; Suêtes (1999), qui s’attarde sur les histoires du quotidien du Cap-Breton; et surtout, The Paper Age and Ancient Flight (1993), un documentaire sur un excentrique égyptologue britannique qui assure que les anciens Mayas, Tibétains, Incas et Égyptiens se promenaient à travers le monde dans des avions de papier… Ces derniers auraient laissé les plans de leurs aéronefs dans des dessins de bijoux, de tapis et dans des peintures. Histoire de sortir de l’ordinaire, et excellent exercice pour s’ouvrir l’esprit.

Jusqu’au 16 septembre, à la Cinémathèque québécoise

Here I Am
Fiction de 72 minutes sur la spiritualité juive en terre bulgare, tel est le propos de Here I Am, le premier long métrage de deux réalisateurs montréalais: Joshua Dorsey et Douglas Naimer. Le film qui raconte la rencontre et le cheminement d’un garçon de 10 ans et d’un scribe muet, derniers survivants d’un village anéanti, a fait la tournée des festivals avant d’atterrir en exclusivité au cinéma Cavendish, du 14 au 20 septembre.

Judex
Gabriel Thibaudeau se remet au piano pour accompagner les envolées du justicier drapé de sa cape noire: Judex, le célèbre héros de Louis Feuillade (1916), le troisième grand artiste du muet avec Lumière et Méliès. Grand cinéroman de 12 épisodes, pleins de rebondissements et de nostalgie, qui, d’après les penseurs du cinéma, font de Feuillade le précurseur du réalisme poétique à la française. À voir également, l’hommage rendu par Georges Franju en 1963, avec le remake de Judex. Judex de Feuillade, présenté les 14, 21, et 28 septembre à la Cinémathèque québécoise; et Judex de Franju, présenté le 2 octobre.