Cinéma québécois 2011 : Top 5
Rétrospective 2011

Cinéma québécois 2011 : Top 5

1- Monsieur Lazhar, de Philippe Falardeau

Une brillante adaptation de la pièce d’Evelyne de la Chenelière où se côtoient une fine réflexion sur le deuil et une puissante ode aux enseignants. (M.D.)

2011 selon Philippe Falardeau: « En mai, j’ai passé près d’un mois en Grèce où, étant en crise économique depuis des mois, des gens campaient sur la place Syntagma ou au pied de la Tour blanche à Thessalonique – eux n’ont pas le problème de l’hiver et les autorités n’ont pas les mêmes excuses pour les déloger. Je suis allé dans ces villes-là prendre le pouls des gens; leur discours était beaucoup confiné à ce qui se passait en Grèce, mais dans l’optique, la dette grecque s’expliquait aussi par la manière dont le système financier mondial fonctionne. Quand le mouvement Occupy a commencé ici, les images de ces gens me sont revenues et cela m’a rappelé qu’il faut le voir comme une sorte de symptôme, un baromètre, et qu’on ne peut pas penser être à l’abri de ce qui se passe en Italie, en Grèce et au Portugal. »

– Philippe Falardeau

2- Le vendeur, de Sébastien Pilote

Un premier long métrage bouleversant, superbement réalisé et étonnamment lumineux, où brille l’immense Gilbert Sicotte dans l’un de ses plus grands rôles. (G.F.)

3- En terrains connus, de Stéphane Lafleur

Ce portrait familial de peu de mots aborde avec un humour insolite la monotonie d’un « maudit hiver de marde ». (A.D.)

4- Nuit #1, d’Anne Émond

Un premier long métrage saisissant, faisant la preuve du courage, de la lucidité et de la pertinence de cette réalisatrice dont nous attendons impatiemment les prochains films. (G.F.)

5- Jaloux, de Patrick Demers

Écrit en collaboration avec les principaux acteurs, ce thriller enrobé d’une efficace partition musicale traite avec justesse de différentes manifestations de la jalousie. (A.D.)