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Retour en force
Chernobyl, mon amour
Hommage à haut voltage
Sortie du moule
En bref

Retour en force
Protégeant farouchement un indispensable statut d'indépendance, Galaxie 500 est finalement passé de la parole aux actes en fondant, avec Pierre Thibault, Fred Fortin – qui a quitté les rangs de la Tribu – Karkaw et Mort de rire, le collectif C4. En mai dernier, Pierre Girard, guitariste et bassiste de la formation, nous confiait justement: "L'important, c'est de bâtir quelque chose, de faire sa propre affaire, comme Mononc Serge. En étant indépendants, ça nous permet d'avoir le contrôle sur tous les aspects et c'est plus facile d'en retirer quelque chose." Une idée qui devait servir de fondation au collectif. Rejoint la semaine dernière, Pierre Thibault, le "gestionnaire" de la nouvelle compagnie, ajoutait : "On essaie de garder le statut de l'artiste indépendant. Le financement vient de l'artiste, à même ses ventes de billets de spectacle, de t-shirts et ses subventions, ce qui, grâce à la démocratisation des moyens de production, lui permet de financer ses albums (…) Cela fait qu'au lieu de recevoir 1,15 $ par disque vendu, l'artiste reçoit, dès les premières ventes, 7 $ par disque vendu. C'est énorme!"

S'ils brassent la cage de l'industrie, les solides gaillards de Galaxie 500 ne ménagent pas non plus leurs instruments gavés de distorsion, atrocement malmenés. Lors de leur premier passage chez nous au printemps dernier, une foule compacte avait été soufflée par leur puissance: un rock lourd, sans compromis, à la rencontre de Hendrix, Jon Spencer et Black Sabbath. Acouphènes garantis, le 21 septembre au Kashmir.

Chernobyl, mon amour
Issu de la branche électro-pop du label Alterflow, Neon Magazine, le groupe Chernobyl Cha-Cha est aussi drôle qu'étrange. Citant nuls autres que Suicide, Chrome et Sigue Sigue Sputnik à titre d'inspirations principales, ce duo de multi-instrumentistes déjantés risque d'offrir l'une des performances les plus troublantes de cet an de grâce qui décline lentement à l'horizon. Bruit et fureur dans un cosmos synthétique, le samedi 21 septembre, au Temps partiel.

Hommage à haut voltage
Dans la plus pure tradition des spectacles de cabaret – un genre malheureusement révolu -, Steve Normandin et Denis Petermann chantent en duo le répertoire du regretté Gilbert Bécaud. Un spectacle exceptionnel qui prendra la route du Québec dans les mois à venir, mais qui s'installe d'abord sur la scène des Oiseaux de passage, du 20 au 22 septembre.

Sortie du moule
Trois albums auto-produits sous le bras, l'auteur-compositeur-interprète Gill Poitras tente enfin de s'extirper du circuit des boîtes à chanson où il évolue depuis de nombreuses années en présentant un premier spectacle solo au Cabaret du Capitole, le 25 septembre.

En bref
Long John Hunter, dans la série Limoilou Blues, le 19 septembre à l'Autre Caserne.

Sagacité, le 20 septembre au Moulin Marcoux.

Digger, Satellite of June et Change Methodical, au Kashmir, le 22 septembre.