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Royal Wood: The Burning Bright

Royal Wood
The Burning Bright

Maple Leaf/Universal, 2014

Décidément, le retour aux sources est au goût du jour. Après Jay Malinowski qui, avec Martel, a sculpté un album pop plus ou moins ambitieux à même l’écorce de son arbre généalogique, c’est au tour de Royal Wood de livrer une oeuvre inspirée par l’échec de son mariage, certes, mais aussi par une retraite en Irlande, chère terre ancestrale. Toujours bien en voix — suscitant, encore et bien malgré lui les Ron Sexsmith et autres Roy Orbison au passage —, le bellâtre y va d’une douzaine de pièces prévisibles à souhait, mais évite quand même l’hécatombe de justesse à l’aide d’arrangements inattendus (le banjo et les cuivres sur I Always Will vient en tête) et des strophes à la poésie parfois douteuse, mais à la sincérité certaine. Les fans de Coldplay et de péchés mignons du genre devraient tendre l’oreille.

Un extrait