BloguesDu haut de la King

L’écho des locaux: Outseek

Chacun sa cause: les agriculteurs nécessiteux, l'Afrique, la sclérose en plaques, etc. Depuis les années 80, la vedette pop, comme pour racheter dans une bonne action la trivialité de ses préoccupations quotidiennes, donne dans le caritatif, porte la parole, amasse des fonds. Malgré quelques fumistes, la décision semble la plupart du temps motivée par un sincère élan du cœur. Exemple: Outseek, formation sherbrookoise qui met son pop-punk au service de la Société canadienne du cancer et, plus largement, de la prévention d'une maladie qui ne demande pas la permission avant de saboter votre vie, lors du concert-bénéfice Sounds 4 a Cure.

L'empathie est manifeste lorsque l'on discute avec Monica «Mone» Windsor, chanteuse, violoniste et petite bombe du quintette, qui arbore parfois sur scène un t-shirt sur lequel est inscrit: «…still we believe in the words we sing». Elle parle de l'énergie positive qui émane du groupe et qui, l'espère-t-elle, rejaillira sur les malades. Elle parle aussi de gens aux prises avec le cancer dans l'entourage de ses partenaires, de ceux qui ont inspiré One Last Lullaby, berceuse-cri d'espoir composée spécialement pour l'événement, avec en prime un chœur gospel, gracieuseté des étudiants en musique du Collège Champlain.

Un premier EP évoquant Paramore et Yellowcard en poche, les membres d'Outseek se préparent à déménager vers Montréal afin de se consacrer plus activement à leur carrière. D'ici là, joignons notre sourire au leur pour crier «Fuck le cancer!», le 22 avril à 20h au Bandeen Hall de l'Université Bishop's.

myspace.com/outseekmusic

crédit photo: Marianne Deschênes – ArtFocus