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Le coup de collier du Bloc…

 

Pendant que se multiplient les sondages indiquant une montée indéniable du NPD au Québec et une baisse corollaire du Bloc et du PLC, les stratèges bloquistes donnent leur dernier coup de collier.

Ce lundi, le discours de Jacques Parizeau à Saint-Lambert en donnait le coup d'envoi. http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2011/04/25/le-duel-bloc-npd.aspx

Aujourd'hui, c'est le président du Conseil de la souveraineté, Gérald Larose, qui, pour reprendre une expression légendaire de M. Parizeau, s'est carrément autopeluredebananisé en tentant de diaboliser Jack Layton d'une manière proprement incompréhensible.

Au point où il a dû s'en excuser plus tard… http://www.cyberpresse.ca/actualites/elections-federales/201104/27/01-4393918-gerald-larose-sexcuse-davoir-traite-layton-dimposteur-et-de-crapule.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS2

Cet épisode devrait d'ailleurs servir de leçon. Comment même penser pouvoir rejoindre, entre autres électeurs, les jeunes Québécois – particulièrement sensibles à cette montée du NPD -, avec ce genre de discours?

Le PQ, pourtant a de jeunes députés et députées dont le discours serait nettement plus apte à le faire.

Quant au parti «frère», le Parti québécois, d'aucuns ont remarqué l'absence de sa chef, Pauline Marois, alors qu'elle est en vacances pendant cette semaine cruciale pour le Bloc.

L'Assemblée nationale a beau ne pas siéger, d'aucuns se demandent aussi s'il n'y a pas urgence pour ces deux partis, en ce moment, d'occuper le terrain le plus possible et le mieux possible.

C'est presque à se demander si la direction du PQ comprend les conséquences possiblement négatives qu'aurait pour le mouvement souverainiste dans son ensemble toute baisse importante du nombre de sièges bloquistes. Si tel devait être le cas lundi prochain. 

Il y a seulement deux semaines, au congrès du PQ, Mme Marois enjoignait pourtant ses militants et ses députés à se mettre au service du Bloc pour le dernier droit de la campagne.

Ce lundi, Jacques Parizeau avait lancé le même appel et ce, en termes encore plus clairs. «Si on n'arrive pas à avoir un très fort contingent du Bloc représentant essentiellement les intérêts du Québec (…) autrement, on risque de se faire avoir…»

Et l'ancien premier ministre de poursuivre: «C'est une sorte d'appel, moi, que je lance ici aux gens du Parti québécois. Mobilisez-vous en cette dernière semaine pour appuyer de toutes vos forces le Bloc québécois. Il faut que chacun utilise les moyens à sa disposition. Et Dieu sait si, aujourd'hui, il y en a des moyens de rejoindre les autres. (…) Il faut donner au Bloc un solide appui. Nous partageons la même fierté, le Parti québécois et le Bloc. Nous partageons les mêmes objectifs. (…) Lundi prochain, on vote avec conviction pour le parti dont le seul intérêt est l'intérêt du Québec.»

La présence de la chef du Parti québécois, sur le terrain, en cette dernière semaine de campagne, y aurait pourtant aussi contribué.

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Pendant ce temps, le NPD a sorti un nouveau slogan très accrocheur: «Together, we can do this!»….