Ce matin, La Presse avance l’hypothèse que l’Unité anticollusion (UAC) dirigée par Jacques Duchesneau aurait été espionnée.
Pendant ce temps, les partis d’opposition demandent à ce que dans la foulée de son rapport explosif coulé la semaine dernière aux médias, M. Duchesneau soit «entendu» devant une commission parlementaire.
Un minimum, en effet…
Devant le tollé soulevé dans la population par le rapport de M. Duchesneau et la réaction presque indifférente du premier ministre, ce dernier laisse maintenant entendre qu’il se montrerait ouvert à cette possibilité…
Et toujours ce matin, dans les pages du Devoir, devant une classe politique ayant perdu la confiance d’une partie importante de la population, Jean-Claude Leclerc propose carrément ceci:
«(…) dans une province en proie à l’une des pires périodes de corruption de son histoire, aucun des chefs de parti en place ou en coulisse ne possède, comme un Jacques Duchesneau, l’expérience, l’information et la détermination nécessaires pour s’attaquer aux nouveaux affairistes mafieux du Québec. Ni pour secouer, dans la Vieille Capitale comme dans les municipalités, les gestionnaires qui les ont tolérés trop longtemps. Qui dit mieux?»
Cela étant dit, une chose est certaine: lorsque M. Duchesneau fera enfin une première «apparition» publique, lorsqu’il parlera, le premier ministre Charest y prêtera sûrement plus attention qu’il prétend en avoir porté à un rapport qu’il disait vendredi dernier ne pas avoir encore lu…
Nonobstant les allégations passées au sujet d’un financement occulte d’un certain parti politique sur la scène municipale, Monsieur Jacques Duchesneau possède une réputation sans faille avec tout le poids que cela conférera à ses dires. En nommant Monsieur Jacques Duchesneau, cet ancien chef de police, à ce poste stratégique, Monsieur Jean Charest ainsi que le Parti Libéral ont fait un choix judicieux. Ayant survolé en grande partie ce fameux rapport dans sa langue de bois appropriée aux spécialistes concernés, ce rapport démontre noir sur blanc qu’une flagrante absence de personnel qualifiés ayant été mis à pied tout en étant sous payé par la Fonction Publique ne serait pas du tout étranger à ce mélodrame. Les experts conseil et tout le personnel qualifié qui servait pour encadrer le tout passèrent dans l;a moulinette des coupures drastiques. Tout comme dans l’industrie de la construction, un autre ministère saigné à blanc il y a plusieurs années de ses forces vives. Depuis cette fameuse atteinte du déficit zéro en 1998, tous les ministères écopèrent en étant saignés à blanc de leur personnel qualifié.
En terminant, tous les ministères concernés au sein du gouvernement québécois n’ont plus aucune marge de manoeuvre. La preuve étant que le gouvernement du Québec va s’attaquer aux seuls ministères de la santé et de l’éducation pour boucler son budget encore une fois.
Bonjour
Une enquête publique sur la construction n’est pas nécessaire, juge le PDG de SNC-Lavalin
Pierre Duhaime a assuré que le système de malversations décrit dans le rapport Duchesneau ne touche pas SNC-Lavalin. L’entreprise a une politique de « tolérance zéro » en matière d’éthique, a-t-il insisté.
M. Duhaime a toutefois reconnu que SNC-Lavalin enquêtait actuellement sur des allégations de corruption concernant un projet au Bangladesh. La GRC a récemment effectué une perquisition relativement à cette affaire dans des bureaux de SNC en Ontario.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2011/09/19/001-pdg-snc-lavalin-enquete-publique-pierre-duhaime.shtml
Si vous voulez savoir à quoi ressemble un contributeur de la caisse libérale, allez voir l’image en haut…
En accord (66) »En désaccord (0) »
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2011/09/19/001-pdg-snc-lavalin-enquete-publique-pierre-duhaime.shtml
Titre du devoir ,,21janvier 2012,, »Duchesneau, l’homme qui a fait tomber le gouvernement Charest » yessss
Conférence de presse
Charest réagit en fin au rapport Duchesneau
http://www.cyberpresse.ca/photos/caricatures/201109/11/12-5087-caricatures-du-11-au-17-septembre.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B2_caricatures
Le rapport Ducesneau est dévastateur pour le gouvernement et moi je crois que l’on devrait remonter beaucoup plus loin en arrière pour voir depuis quand dure toutes ces magouilles.
Oui madame, il faut remonter à tout le moins jusqu’au gouvernement Bouchard (1996) et faire toute la lumière sur cette industrie de la corruption au Québec, qui en sont les têtes dirigeantes qui ont créé ce système mafieux décrit dans le Rapport Duchesneau et qui en sont les exécutants. Seule une Commission d’enquête publique peut réaliser ce défi gigantesque.
J’irais jusqu’a dire que les problemes des cooperatives d’habitation
Sont le fruit dirrecte des ces magouilles des gouvernement.
Est t’il normal qu’une construction paye par la SHQ
Soit superviser par le ville de Montreal et que les sous contractant
N’aie meme pas de carte de competence..!
C’est drole mais moi j’ai des doute sur la qualite
et sur les cout de projet,, Je serait curieux de voir enqueter sur ca aussi..!
J’ai bien hâte de voir M. Duchesneau devant les parlementaires à Québec. Mais y apprendrons-nous quelque chose de nouveau ? J’en doute, mais nous verrons sans doute tous les efforts que feront Charest et ses complices pour encore une fois noyer le poisson ou faire écran de fumée.
Par contre je trouve étrange de lire les commentaires très élogieux d’un anarchiste avoué. Ou cet homme est un triste fumiste ou il est complétement ignorant de la notion même d’anarchie qui répudie complètement toute autorité. S’il est un homme qui est le symbole même de l’autorité c’est bien Jacques Duchesneau ex-chef de police de la communauté urbaine de Montréal. Que voilà une drôle d’icône pour un hurluberlu qui déclare sur ce blogue : «en tant qu’anarchiste dans toutes mes fibres, je ne crois pas du tout mais pas du tout au politique.»(18 septembre 2011 • 19h39) Quelle belle contradiction ! Un anar qui adule la police …
G.G.
M Guay
Je pense que le rapport Duchesneau sera biaisé et banalisé …
Il en fut ainsi pour la Commission Bastarache qui ,à mon avis, était sans importance.
Jean Charest pensait impressionner la population mais cette Commission n’intéressait peu de gens à part les avocats avides d’honoraires..
Je me pose une ou des questions sur le rapport Duchesneau.
Est-ce que la population aurait eu droit à lire ce rapport?
Et aussi la ou les gens qui ont sorti ce rapport l’ont-ils fait dans le but d’informer la population ou par vengeance.
A M Rioux
Le gouvernement va s’attaquer aux seuls ministères de la santé et de l’éducation pour boucler son budget encore une fois.
Ces 2 ministères sont des besoins esssentiels pour la population.
Il semble de plus en plus évident que le rapport Duchesneau a été «coulé» par une ou des personnes insatisfaites de constater que le gouvernement Charest le tenait toujours secret. L’auteur du coulage devait nécessairement avoir accès au dit rapport, donc il était dans l’appareil, dans le ventre du dragon. Ça montre qu’il y a une contestation à l’interne de l’autorité gouvernementale et de Charest en particulier. C’est pas bon signe pour lui …
On ne saura jamais si Charest avait l’intention de le rendre public ou non. Une chose est certaine, ce n’est pas Charest qui l’a rendu public.
G.G.
Merci , votre réponse est très pertinente…
Considérant que:
– le Premier ministre, depuis qu’il est chef de son parti, a joui d’une prime de 75,000$, « en extra », lui ayant été versée annuellement, de 1998 à 2011, à même les dons faits par les supporteurs du parti libéral.
– le Premier Ministre exige, depuis 2003, de tous ses ministres, dont ceux des transports, de la justice et de la sécurité publique, une récolte annuelle d’un minimum de 100 000$ en dons au Parti Libéral.
Comment ne pas croire que depuis qu’il est à la tête de l’État québécois, John James Charest n’est pas en conflit d’intérêts en toute matière ayant, de près ou de loin, trait à l’industrie de la corruption au Québec ?
Ne se fait-il pas juge et partie en tout dossier ayant trait, de près ou de loin, au système étatique endémique de corruption décrit dans le rapport du directeur de l’UAC, Jacques Duchesneau ?
Je ne sais pas si Charest aura le temps d’écouter Duchesneau lorsque ce dernier fera une première apparition publique. Peut-être aura-t-il une importante rencontre impossible à remettre, sans doute avec le président d’une importante firme d’ingénierie trouvant le rapport de M. Duchesneau discutable.
Charest a toujours les deux mains sur le volant mais il a aussi le soleil en pleine face et il est complètement aveuglé.
«La vérité est comme le soleil. Elle fait tout voir et ne se laisse pas regarder.»
[Victor Hugo]