Festival international de la littérature / Éric Cormier : L'Acadie n'est pas une carte postale en 6 questions
Festival international de la littérature 2015

Festival international de la littérature / Éric Cormier : L’Acadie n’est pas une carte postale en 6 questions

Éric Cormier se prête au jeu du questionnaire rapide dans le cadre de la présentation de son spectacle L’Acadie n’est pas une carte postale, hommage à Gérald Leblanc, au Festival international de la littérature.

Votre spectacle en une phrase?

Les ami.e.s de Gérald Leblanc lui rendent hommage au Lion d’Or le temps d’une soirée qui se veut un écho à celle que le poète de Moncton avait présentée au même endroit en 2003.

Si l’Acadie n’est pas une carte postale, qu’est-elle?

Ce n’est pas seulement des beaux paysages, du homard, des plages et de la musique traditionnelle. L’Acadie est à la fois inspirée du passé, mais résolument tournée vers l’avenir et la modernité.

Gérald Leblanc et son oeuvre: qu’ont-ils apporté à la littérature d’aujourd’hui?

C’est en grande partie grâce à son travail comme directeur littéraire aux Éditions Perce-Neige de Moncton et de son œuvre, que la littérature acadienne se porte aussi bien aujourd’hui. Il a été, en compagnie de Herménégilde Chiasson, Guy Arsenault, Raymond Guy LeBlanc, Rose Després, l’un des précurseurs de la modernité en poésie acadienne.

Pourquoi un hommage à Leblanc?

Parce que Gérald Leblanc était un ami, un grand poète, mais aussi un mentor et un rassembleur. Il savait trouver et développer le talent littéraire acadien. C’est donc en quelque sorte un père littéraire que l’Acadie a perdu lors de son décès en 2005 et nous voyons là une opportunité d’honorer sa mémoire.

Votre lecture favorite?

Tant qu’à rester dans la thématique, je suggère aux lecteurs l’ensemble de la poésie de Gérald LeBlanc.

Votre lecture actuelle?

Prudent, de Georgette LeBlanc.

L’Acadie n’est pas une carte postale

Lundi 28 septembre

À 20 h (portes à 19 h)

Au Lion d’Or