Fredric Gary Comeau : Vertiges
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Fredric Gary Comeau : Vertiges

Gravitant entre les histoires de huit personnages principaux et leurs satellites, Fredric Gary Comeau signe avec Vertiges son premier roman, après maints recueils de poèmes et parutions musicales, au fil du temps. La poésie de Comeau est voyageuse et quasi intemporelle bien qu’ancrée dans le quotidien contemporain.

On découvre ici les parcours entrecroisés de la jeune, jolie et indépendante Hope, de sa mère artiste Grace, du grand-père peintre éploré Victor, de poètes et voyageurs, d’Antoine et Madeleine, Kazuo, Olivier, Sofia, Naguib, Vera, Eva, Jesús, tous empreints d’une forte volonté de découvrir l’autre, sa langue, son pays, ses coutumes. Vertiges est un voyage en soi puisqu’on y perd nos repères, on y rencontre l’autre, on discute avec lui ou elle, dans un café d’Istanbul ou de Paris, sur une terrasse de Montréal ou de Cordoba, au détour d’une visite à Santa Fe, Konya, Tokyo, Buenos Aires, Berlin, Moncton ou Halifax.

Vous avez le vertige? C’est bien là que tout s’enclenche.

La folie frappe la violence qui elle rebondit dans un poème déclamé par des destins croisés, des amitiés et amours qui naissent ou se défont, honnêtes ou pas. L’auteur manie tous les lieux et les ambiances, nous transporte facilement d’un endroit à l’autre, nous situe parfaitement, là, maintenant.

Les personnages de Fredric Gary Comeau seront tous, tour à tour, frappés de vertiges, du vertige, du moment suspendu où le choix du chemin à prendre se présente. Ils seront accompagnés des mots de Léo Ferré, entrelaceront ceux de Gérald Leblanc, de Rūmī, de Nazim Hikmet, du fameux groupe néo-brunswickois Eric’s Trip – mentionnons que Vertiges nous ramène au siècle passé, en 1996-1997 -, et de nombreux autres qui viennent tisser la trame sonore de Vertiges.

Si les souvenirs de l’un seront le présent ou le futur de l’autre, et marquera de manière indélébile le parcours de ces femmes et ces hommes. Fredric Gary Comeau signe ici un roman de collisions frontales et de dommages collatéraux, de pertes de repères, mais aussi d’ouverture(s) sur le monde, de nouvelles avenues bien réelles ou rêvées avec passion.

Vertiges
Vertiges
Fredric Gary Comeau
Quai no 5