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TIFF 2008: Mon palmarès

C'est demain, le samedi 13
septembre, que se termine le Festival de Toronto, où l'on remettra des prix,
dont celui de la FIPRESCI, du meilleur film canadien, etc. Pour le plaisir, je
vous offre mon palmarès, lequel n'a rien à voir avec les catégories du TIFF.

Meilleur film: Séraphine, de Martin
Provost

Mention spéciale: Les Plages
d'Agnès
, d'Agnès Varda

Meilleure mise en scène: Un Conte
de Noël
, d'Arnaud Desplechin

Mention spéciale: Les Plages
d'Agnès
, d'Agnès Varda

Meilleur scénario: Synecdoche, New
York
, de Charlie Kaufman

Mention spéciale: The Burning
Plain
, de Guillermo Arriaga

Meilleur interprétation masculine:
Mickey Rourke dans The Wrestler, de Darren Aronofsky

Mention spéciale: Brad Pitt dans Burn After Reading d'Ethan et Joel Coen

Meilleure interprétation féminine:
Yolande Moreau dans Séraphine, de Martin Provost

Mention spéciale: Anne Hathaway
dans Rachel Getting Married, de Jonathan Demme

Meilleur espoir masculin: Antoine
L'Écuyer dans C'est pas moi, je le jure!, de Philippe Falardeau

Meilleur espoir féminin: Arta
Dobroshi dans Le Silence de Lorna, de Luc et Jean-Pierre Dardenne

Meilleur comeback masculin: Mickey
Rourke dans The Wrestler, de Darren Aronofsky

Meilleur comeback féminin: Debra
Winger dans Rachel Getting Married, de Jonathan Demme

Oups! Qu'est-ce que je viens de
dire? La dame, qui est entrée dans la salle alors que Bil Irwin n'avait pas
encore terminé le récit qu'il racontait aux journalistes rassemblés autour d'une table,
nous a signifié qu'elle détestait ce mot-là:

«Comeback? En effet, je déteste ce
mot-là! C'est comme si j'étais partie et que vous n'aviez pas bougé durant toutes
ces années! Et vous, vous étiez où? Moi, j'ai tourné des films, enseigné à
Harvard et écrit un livre. J'imagine que vous n'étiez pas là où j'étais! En
passant, je viens ici pour parler de Rachel Getting Married… Ça vous dit?»

Un peu plus tard, celle qui incarne
avec sensibilité la mère d'Anne Hathaway, une femme en apparence glaciale qui
cache de graves blessures, avouera avec franchise: «Vous savez, je ne vous
déteste pas, vous, les journalistes… c'est juste que je préférerais que vous
pratiquiez votre métier sans moi. Aussi, je m'attends à ce que vous écriviez
d'excellents articles à mon sujet.»

Lorsque Debra Winger, la
cinquantaine magnifique et naturelle, a quitté les lieux, nous avons tous eu
envie d'applaudir ce qui fut sans doute l'une des tables rondes les plus
vivantes et rafraîchissantes du festival.