Musique

Notes : Plume latraverse

Ne vous attendez pas à un spectacle ordinaire lors de la visite de Plume, le 12 novembre, à Coup de coeur francophone. Ce show-là a une signification particulière pour lui, puisqu’il s’agit de recréer les moments inoubliables qu’il a vécus à Petite-Vallée, connu bien sûr pour son passionnant festival de chanson. Le spectacle en deux volets, dans lequel Gilles Vigneault, qui selon Plume «ont tous les deux cliqué tout de suite», chantera et rendra hommage à ce Festival au premier acte, sera suivi au second par des chanteurs de la région de Petite-Vallée qui pigeront allègrement dans le répertoire plumien avec Plume et son groupe comme accompagnateurs! Semble-t-il, selon l’auteur d’El Nino, ce sera plutôt intrigant, voire amusant et parfois même émouvant. Mais ne vous inquiètez pas, il sera aussi au devant de la scène pour récidiver avec ses Mauvais Compagnons avant sa grande finale du 2 décembre, au Medley. Après ça, on ne le verra plus sur une scène pour un bon bout de temps. On vous en reparle. (Claude Côté)

Method Man et Redman
Avec l’album Black Out! paru cette année, Method Man du Wu Tang Clan et Redman, le membre le plus en vue du Def Squad, ont nourri cette chimie évidente apparue sur How High, la première collaboration du duo. Puis, la tournée Hard Knock Life de l’été 98 avait cimenté la relation des compères, qui s’amusent sur scène comme larrons en foire; rien de trop élaboré, de bonnes rimes sur des beats hypnotiques et le goût de déconner comme on ne se le permet généralement pas dans le genre. À parier qu’on les reverra se balancer au-dessus de la foule en singeant les paroles de How High… Des rappers avec un sens de l’humour et de l’autodérision? Dans les paroles immortelles de Redman lui-même: «If you gotta be a monkey, be a gorilla!» Imaginez-en les possibilités ou mieux, voyez-les au Centre Molson le 17 novembre prochain, en première partie de Limp Bizkit. (Richard Lafrance)

Le Marathon de Musique mondiale
C’est le 14 novembre que débutera cet événement qui s’échelonnera sur un mois, dans divers endroits de la métropole, dans le but de célébrer la diversité culturelle de celle-ci. Ça commence au Upstairs, le 14, avec le merengue de Joquin Diaz, et la musique classique de l’Inde du Nord du projet Bansuri, de Catherine Potter; le 15, au Quai des brumes, ce sera au tour de Danielle Duval, Elizabeth Anna Vajagic et le Philippe Laloux Trio; on se transporte au Jello, le 16, avec une performance acoustique de Pigeon Hole, la musique maghrébine de Salàm et sénégalaise de Baobab; le lendemain, au Swiming, on se rapproche des racines québécoises avec le groupe traditionnel Perdu l’Nord, Sean Winter Band et Pamela Lamb; et, pour terminer cette première semaine, une soirée folk, le 18 novembre, au Club Zone, avec Yvan Vollé, Williams et Elana Harte. Bon voyage! (Eric Parazelli)

Rencontres de musiques actuelles
Décidément, c’est la manne pour les amateurs de musiques d’avant-garde ces jours-ci. En fait, on pourrait même parler de surabondance avec la présentation de la sixième édition des Rencontres de musiques actuelles, présentées à la Bibliothèque nationale. La série débute le 11 novembre avec le groupe entièrement féminin Les Diaboliques. L’excellente pianiste suisse Irene Schweizer, la toujours divertissante contrebassiste française Joëlle Léandre et la chanteuse britannique Maggie Nichols se lanceront toutes les trois dans une performance complètement improvisée. Le lendemain, le groupe vancouvérois Talking Pictures alternera entre compos et impros, suivi, le 13, du trio germano-flamand-américain Graewe-Reijseger-Hemingway. Chaque soir, six jeunes musiciens montréalais (Falaise, Létourneau, MacSween, Shalabi, Tellier et St-Onge) seront appelés à échanger avec ces invités étrangers en formations à géométrie variable. Gardez-vous de la place pour le dessert puisque l’événement prend fin avec un monstrueux jam collectif où tous les participants se lanceront dans l’arène. (Nicolas Tittley)