Real Estate : Vendeurs de pop
Musique

Real Estate : Vendeurs de pop

Real Estate peut se targuer d’avoir créé l’un des albums préférés de tous (bon, disons de plusieurs personnes) en  2011.

Days

, le second album du trio du New Jersey Real Estate, se déploie comme autant de leçons sur la maturité et le gain de confiance en soi. Ayant retenu l’attention de la presse spécialisée, qui l’a inséré à de nombreuses reprises dans ses listes de fin d’année, il permet à ses créateurs – Martin Courtney (voix, guitares), Matt Mondanile (guitares) et Alex Bleeker (basse) – de rompre avec l’anonymat. Voir s’est entretenu avec l’un d’eux.

Voir: Comment expliques-tu que Days ait rejoint beaucoup plus de personnes que son prédécesseur?

Matt Mondanile: "J’en sais rien. Nous avons tourné beaucoup au fil des dernières années et, lentement, je crois que nous nous sommes bâti un nom et une réputation. J’apprécie de façon égale nos deux albums, mais je crois que nous avons migré vers un son plus subtil, lo-fi, et que cet album s’avère beaucoup plus gentil et plaisant. C’est cool que les gens l’aiment."

Crois-tu que votre association avec l’étiquette Domino Records a quelque chose à voir avec cette nouvelle reconnaissance?

"Oui, sans doute. Je crois que Domino est une excellente compagnie de disques. Le premier album est seulement paru aux États-Unis, tu devrais le faire importer… Notre arrivée chez Domino nous a permis de nous faire connaître internationalement. C’est un jeune, Jack, qui s’occupe du label Transparent au Royaume-Uni, qui a commencé à faire de la prospection d’artistes pour Domino. Les dirigeants lui ont demandé quel serait le premier band qu’il voudrait voir signé sur l’étiquette, et il a répondu Real Estate. Le reste appartient à l’histoire."

Dans quelle mesure l’amitié forge-t-elle les liens principaux entre les membres du band?

"On a tous grandi dans la même ville du New Jersey. On est allés à l’école secondaire ensemble. Martin et moi habitions à trois ou quatre maisons l’un de l’autre, en banlieue. J’ai toujours beaucoup aimé les chansons de Martin et c’est facile de travailler ensemble. Souvent, nous jouons les chansons en concert avant même de les enregistrer. De cette façon, elles grandissent en nous d’elles-mêmes."