Vue sur la Relève

Célébration des artistes émergents de la scène francophone, le festival Vue sur la Relève propose un volet musical éclectique qui se clôturera le samedi 18 avril avec les prestations de La Patère Rose, d'Orange Orange et de la formation multiethnique Bambara Trans au nouveau Théâtre Telus (1280, rue Saint-Denis).

Le lundi 13 avril au Gymnase, après un 5 à 7-conférence portant sur l'importance du financement, le chanteur Karim Ouellet (membre du collectif Movèzerbe) montera sur scène, précédé de Maude (rap), de Meb (chanson), du projet vocal Boom JACAK et du groupe comico-trash Les Patates Impossibles.

Le mercredi 15 avril au Théâtre La Tulipe, Damien Robitaille animera une soirée où performeront Caroline d'Été (chanson), Cindy Doire (chanteuse jazzy franco-ontarienne) et Kevin Thompson (aussi guitariste pour le chanteur Moran).

Navet Confit se produira le jeudi 16 avril au Théâtre La Tulipe lors d'un concert mettant aussi en vedette Bujo, la chanteuse Naïla et le projet multidisciplinaire Dynamo Coléoptera.

Présenté par Musique Plus, le spectacle du 17 avril regroupera Nico Lelièvre, Émilie Clepper (artiste folk qui partage sa vie entre le Québec et le Texas), le rockeur néo-brunswickois Kevin McIntyre et le Français Modibick (fusion de rock, chanson et rap). Toujours au Théâtre La Tulipe.

Plus de détails au www.vuesurlareleve.com .

CONSEILS CONCERTS /

–Jeune Chilly Chill organise une levée de fonds pour terminer la production de son album Chillage Extrême. L'événement aura lieu au Zoobizarre le 9 avril et réunira Maître J, Wongsifou, Dom HameLLL, Blaznez, Narra, Émilie Mercier et Le Premier Méniss' Phil Collis (?!!?).

-Dans la catégorie "chanteur anglo à surveiller", Mark Bérubé (qui évoque Arcade Fire et Rufus Wainwright) se produira le jeudi 9 avril au Divan Orange, tandis que Mike Evin (croisement entre Ron Sexsmith et Ben Kweller) soulignera le lancement de son album Good Watermelon le 15 avril, aussi au Divan.

-Jusqu'au 10 avril, date où il se produira à la Sala Rossa en soirée, le groupe rock montréalais André donne son plus récent album, Le Thé et la Justice, via son site, www.andrecote.com .

-Pop Montréal présente le spectacle de D'Urbervilles, Lioness et Dj Antonin le 11 avril au Divan Orange.

DISQUE LOCAL

Le Roi Poisson

Le Roi Poisson

(Indépendant)

Le Roi Poisson sort de l'eau avec sous la nageoire un premier album surprenant. Tantôt intense, tantôt aérienne, la formation flirte avec les décharges de distorsion épiques qui, combinées à des sons de synthétiseurs, évoquent parfois Malajube (Le Con, Tous les hommes sont des pervers). Mais le groupe rock-pop se permet quelques pointes plus légères et ludiques (Saloon, Mon robot), évitant ainsi de surjouer la carte de la cérébralité artistique. À l'avant, les mélodies du chanteur Jérô Macro (Le Citoyen) font preuve d'inventivité, tout comme les textes du groupe, qui abordent des thèmes variés (la souveraineté, le métier de croque-mort, les robots). Si Le Roi Poisson déploie autant d'aplomb sur scène, il gagnera en popularité. Concert-lancement le 15 avril au Café Campus à 20 h. 4/5

Je vous ai eus avec mon titre accrocheur. Seulement, il y a de quoi, pour le premier match de la série Boston – Montréal, j’ai assisté à un spectacle de Vue sur la relève. Comme je n’en ai vu que trois, ma critique sera rapetissée d’autant.

Après avoir pris une bonne cigarette dehors, je rentre et vas m’asseoir sur un banc à l’arrière, sujet de toutes les frustrations de la soirée. Comme je déteste la foule, je n’ai pas apprécié qu’on passe son temps tant à gauche qu’à droite, à s’asseoir sur le banc voisin. De sorte qu’une partie de la soirée, j’ai du mettre mon linge dehors sur mes genoux.

Comme le premier artiste qui s’est assis devant moi un peu plus bas, m’empêchant de voir la mime chinoise sur scène pour le premier spectacle de la soirée donné par Dynamo Coléoptera, Bujo, était celui qui allait suivre ce premier groupe, a montré son manque de savoir-vivre, son gros ego, ses cheveux ébouriffés m’empêchant de porter toute mon attention à la scène, c’est lui que j’ai choisi de critiquer en premier même s’il a passé deuxième sur scène.

Du bon rock, un avenir prometteur pour lui s’il arrive à se défaire de son égocentrisme qui l’empêche de voir, quand il est spectateur, celui d’en arrière à qui il bouche la vue.

Dynamo Coleoptera, pas mal… Un écran digne des arts de la scène où la chanteuse en mandarin était traduite en français.

Mais je suis parti au 3e spectacle. Naïla ne m’a pas impressionné du tout sinon par son narcissisme de colonisée qui l’a faite se sentir obligée de chanter une chanson bilingue, comme si dans notre langue maternelle on ne pouvait jouir sinon plus qu’en anglais, à écouter les chansons.

Et je ne sais trop si une malédiction est rattachée au Théâtre de Gilles La Tulipe, la dernière fois que j’y suis allé, j’ai perdu une paire de lunettes; ce soir, j’ai failli perdre mon poinçon avec lequel je fais occasionnellement des trous dans ma ceinture du jour pour que mes pantalons ne flottent pas au vent comme on les voit se rabattre sur le cul des ados, même si je les trouve très mignons quand je les vois le pantalon tombant presque sur leurs talons.

Pour terminer la soirée, je vais en bas pour m’abreuver à un si mince filet d’eau que je dois coller ma langue sur le robinet pour assouvir ma soif, n’étant pas un buveur de bière à 5,75 $ la « shot ». Je remonte, je fais mon rapport au jeune agent Latulipe; mais comme je le trouve empressé de porter son attention ailleurs, j’ai du lui demander s’il ferait rapport. Il me dit que oui… En attendant, on se demande si de nous priver d’eau naturelle n’a pas pour but tout simplement de nous faire acheter leur précieuse eau minérale.

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