Le Barbier de Séville au Théâtre Denise-Pelletier jusqu'au 1er avril
Scène

Le Barbier de Séville au Théâtre Denise-Pelletier jusqu’au 1er avril

Le Théâtre Denise-Pelletier présente du 11 mars au 1er avril 2015 Le Barbier de Séville de Beaumarchais, dans une mise en scène de daniel paquette qui signe aussi les costumes du spectacle. Créée en 1775, cette comédie légère, riche en rebondissements, ne manque pas de railler les mœurs sociales et politiques de son époque.

Cette pièce est la première d’une trilogie qui comprend aussi Le Mariage de Figaro et La Mère coupable. Dans Le Barbier de Séville, Beaumarchais, à qui l’on doit entre autres la reconnaissance du droit d’auteur, enrichit profondément la comédie d’intrigue en renouvelant les personnages traditionnels.  Comédie légère mais aussi critique, Le Barbier de Séville est une « pièce à ficelles » avec des entrées et des sorties chronométrées, et un jeu alternant entre le réel et la fiction.

La pièce : Le jeune comte Almaviva, déguisé en étudiant, a entrepris de séduire une jeune inconnue qu’il a remarquée quelques mois plus tôt. Rosine, la pupille du vieux docteur Bartholo, son tuteur jaloux à l’extrême, a remarqué le jeune homme qui tous les jours fait les cent pas sous sa fenêtre. Avec l’aide de son ancien valet, Figaro, devenu apothicaire et barbier du vieux Bartholo, Almaviva se mettra en tête de séduire sa belle en se présentant sous de fausses identités afin de vérifier la véracité de son amour. Le temps presse car Bartholo a chargé Don Bazile, le maître de musique, d’arranger son mariage avec Rosine pour le soir même.

Pour daniel paquette, entre chacune des pièces de la trilogie, il y a une évolution dans la façon de s’adresser au public, d’aborder des sujets qu’on n’aurait pas osé traiter avant. En ce sens Beaumarchais va à l’encontre des courants établis.
 

Bande-annonce Barbier de Séville from Théâtre Denise-Pelletier on Vimeo.

 

«C’est une pièce écrite à l’époque des « Lumières », qui remet en question les conventions sociales. Elle met en scène une jeune fille qui refuse d’être mariée de force, qui est une rebelle pour son époque où les mariages d’amour sont quasiment inexistants, dit le metteur en scène daniel paquette. On y traite aussi de la condition sociale des personnages, ce qui est rare. Il y a à cette époque-là un grand vent de changement ; on questionne la place de la bourgeoisie, de la noblesse, de l’argent.  On s’interroge aussi sur la place de l’être humain dans l’univers, de la femme, de Dieu.»

« Beaumarchais a eu, à l’image de son écriture, une vie déroutante et un regard particulier sur le monde et les individus. Je souhaite offrir, dans cette même ligne, une mise en scène empreinte de renouveau et déstabilisante.  Le monde de Beaumarchais changeait malgré lui, le mien aussi… »

 

Jusqu’au 1er avril 2015 au Théâtre Denise-Pelletier