La Cinémathèque ne fusionnera pas avec BANQ
Cinéma

La Cinémathèque ne fusionnera pas avec BANQ

Les pourparlers d’arrimage entre la Cinémathèque québécoise et la Grande Bibliothèque sont chose du passé, selon une décision prise en assemblée générale extraordinaire avant-hier. La Cinémathèque, engagée dans une discussion au sujet de son avenir depuis plusieurs mois avec le Ministère de la Culture, va exiger que le gouvernement respecte le désir de ses membres de demeurer un organisme indépendant financé par des fonds publics et privés.

Pour mettre fin à une situation de sous-financement chronique, la Cinémathèque québécoise avait enclenché, il y a plusieurs mois, à la demande du Ministère de la Culture, un processus d’étude évaluant les possibilités d’arrimage avec la Grande Bibliothèque. L’annonce d’une possible fusion avait vivement inquiété le milieu du cinéma, qui craignait une dissolution de la mission de la Cinémathèque dans une structure tentaculaire telle que la BANQ.

 

A relire:
La lettre de soutien à la Cinémathèque par des cinéastes inquiets
Notre entrevue avec la directrice générale de la Cinémathèque

 

Selon ce que rapportent La Presse et Le Devoir, l’assemblée générale fut houleuse mais elle a mené l’organisme à adopter une proposition claire, laquelle invite la Cinémathèque à continuer de réfléchir à des solutions de financement « à la condition expresse qu’elles ne mettent pas en péril son existence, son statut légal et sa structure de gouvernance. » Voilà qui exclut toute possibilité de fusion ou d’intégration partielle avec Bibliothèques et Archives nationales.

Restera à trouver comment résorber le déficit annuel, qui tourne autour de 600 000$. La directrice Iolande Cadrin-Rossignol a dit être confiante de développer des partenariats avec le secteur privé, sous forme de mécénat.