DVD : Sorties du 8 octobre: 1er amour, Chucky et plus
Cinéma

DVD : Sorties du 8 octobre: 1er amour, Chucky et plus

1er amour, drame de Guillaume Sylvestre, avec Loïc Estevez, Marianne Fortier et Benoît Gouin.

Canada (Québec), 2013, Les Films Séville, 80 min.

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En vacances avec sa mère journaliste (Macha Grenon) et son père professeur de littérature aspirant écrivain (Benoît Gouin), Antoine (Loïc Esteves, émouvant angelot au regard incandescent), 13 ans, est bientôt subjugué par la beauté de l’enjôleuse Anna (Marianne Fortier, tour à tour vulnérable et vénéneuse ), 18 ans, fille de leur voisine Geneviève (Sylvie Boucher), actrice sur le déclin et ex-petite amie du père d’Antoine. Nul besoin d’avoir lu la nouvelle de Tourgueniev pour savourer pleinement 1er amour et pour être touché par les beaux moments de vérité qui ponctuent cette première incursion du côté de la fiction de Guillaume Sylvestre (Durs à cuire). D’une essence naturaliste seyant parfaitement à ce cruel récit de la perte d’innocence, 1er amour illustre avec sensibilité les premiers émois amoureux de l’adolescence. Certes, l’ensemble peut paraître désuet avec ces promenades dans les hautes herbes du jeune personnage et ces inserts d’insectes illustrant la progression du temps. En mettant l’accent sur la beauté de la nature immuable, Guillaume Sylvestre suggère la désagrégation de cette microsociété qui se berce de ses illusions. (M. Dumais)

Curse of Chucky (Malédiction de Chucky, La), drame d’horreur de Don Mancini, avec Fiona Dourif, Danielle Bisutti et la voix de Brad Dourif.

États-Unis, 2013, Universal, 97 min.

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Peu après le décès de sa mère, qui venait de recevoir une poupée Good Guy, une jeune femme handicapée (Fiona Dourif) reçoit dans la demeure familiale sa sœur (Danielle Bisutti) et sa famille. Alors que d’horribles meurtres sont commis chez elle, la jeune femme en vient à soupçonner la poupée (voix de Brad Dourif, papa de Fiona). Vingt-cinq ans après Child’s Play de Tom Holland, le scénariste et réalisateur Don Mancini (Seed of Chucky) fait revivre le rouquin Chucky et son humour noir. Slasher aux accents gothiques comportant quelques savoureuses surprises, ce nouveau chapitre des aventures de la poupée maléfique s’avère plus amusant qu’effrayant. Si les effets spéciaux sont plutôt réussis et que Mancini se sert efficacement des décors pour créer une atmosphère tendue, le récit et l’interprétation laissent plutôt à désirer. (M. Dumais)

Jagten (Chasse, La / Hunt, The), drame de Thomas Vinterberg, avec Mads Mikkelsen, Thomas Bo Larsen et Annika Wedderkopp.

Danemark, 2012, Métropole Films Distribution, 111 min.

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Citoyen modèle, homme sans histoire, Lucas (Mads Mikkelsen, dont le jeu magistral lui a mérité le prix d’interprétation masculine à Cannes) travaille dans une garderie où évolue la mignonne Klara (Annika Wedderkopp, angélique et diablotine), fille de son meilleur ami et voisin Theo (Thomas Bo Larsen, solide). Or, après que celle-ci lui ait volé un chaste baiser, Lucas lui explique gentiment qu’il s’agit d’un geste déplacé. Afin de se venger, Klara prétend alors que Lucas a abusé d’elle. Bien qu’il repose sur un récit aux airs de déjà-vu et une mise en scène assez conventionnelle, La Chasse s’avère un drame des plus prenants. Toutefois, Thomas Vinterberg se fait par moments manipulateur, notamment en mettant l’accent sur l’hystérie collective régnant dans le village et l’entêtement du protagoniste à demeurer dans cet endroit où il est persona non grata. On ne saurait dire qu’il explore ici les zones grises… Et que dire de cette finale troublante qui donne froid dans le dos où Vinterberg s’amuse avec les nerfs du spectateur comme s’il voulait le mettre en garde contre toutes les blondinettes qui pourraient croiser son chemin. (M. Dumais)

Room 237, documentaire de Rodney Ascher.

États-Unis, 2012, Métropole Films Distribution, 102 min.

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Bénéficiant d’un époustouflant et génial montage d’extraits de films de Stanley Kubrick de même que des Démons de Lamberto Bava, Room 237, de Rodney Ascher, présente en neuf chapitres les interprétations aussi farfelues que captivantes de cinéphiles obsessionnels de ce qu’a voulu réellement signifier le grand cinéaste en tournant The Shining, d’après le roman de Stephen King. Illustration de l’Holocauste ou dénonciation du génocide amérindien? Choisissez votre camp… ou pas! À défaut de convaincre, les explications fournies par les spécialistes, exemples à l’appui, divertissent grandement quand elles ne font pas rire franchement tant elles sont tirées par les cheveux. Un must pour les admirateurs de Kubrick et qui leur donnera le goût de revoir son œuvre intégrale… et d’y trouver eux-mêmes leur propre interprétation. (M. Dumais)

Voyez comme ils dansent, drame psychologique de Claude Miller, avec Marina Hands, James Thierrée et Maya Sansa.

France, 2011, Les Films Séville, 98 min.

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Avant-dernier film de Claude Miller, Voyez comme ils dansent met en scène une vidéaste française (Marina Hands, laissée à elle-même) qui tourne un documentaire sur le train traversant le Canada. Une tempête de neige empêchant le train d’avancer, la vidéaste, enrhumée, profite d’un arrêt en Saskatchewan pour appeler une médecin mohawk (Maya Sansa, habitée) vivant dans le coin. La raison de cette rencontre? Toutes deux ont aimé un flamboyant artiste de scène (James Thierrée, exaspérant électron libre) ayant mystérieusement disparu. Ce n’est pas d’hier que les coproductions franco-canadiennes laissent à désirer et Voyez comme ils dansent n’échappe malheureusement pas à la règle. Non seulement cette réflexion superficielle et brouillonne sur l’amour, l’engagement et la filiation s’embarrasse d’allers-retours dans le temps, elle offre une vision naïve et idéalisée du Canada. Alors que les personnages, antipathiques et sans âme, se perdent dans le décor, Miller livre une ennuyante série de cartes postales doublée d’une plate infopub d’une compagnie de chemins de fer canadienne. Une curiosité pour fans endurcis du regretté cinéaste (M. Dumais)

After Earth (Après la terre), science-fiction de M. Night Shyamalan, avec Jaden Smith, Will Smith et Sophie Okonedo.

États-Unis, 2013, Columbia, 100 min.

Ain’t In It For My Health : A Film About Levon Helm, documentaire musical de Jacob Hatley.

États-Unis, 2010, 144 min.

Aventuras de Tadeo Jones, Las (Tad l’explorateur, à la recherche de la cité perdue), film d’animation d’Enrique Gato.

Chili, 2012, 91 min.

Hangover Part III, The (Lendemain de veille 3), comédie de Todd Phillips, avec Zach Galifianakis, Bradley Cooper et Ed Helms.

États-Unis, 2013, Warner Bros., 100 min.

Horses of McBride, The (Chevaux de l’espoir, Les), drame d’Anne Wheeler, avec Mackenzie Porter, Aidan Quinn et Kari Matchett.

Canada, 2012, E1 Entertainment.

Mea Maxima Culpa : Silence in the House of God, documentaire d’Alex Gibney.

États-Unis, 2012, E1 Entertainment, 107 min.

Much Ado About Nothing, comédie sentimentale de Joss Whedon, avec Amy Acker, Alexis Denisof et Fran Kranz.

États-Unis, 2012, Alliance Vivafilm, 102 min.

Purge, The (Purge, La), thriller de James DeMonaco, avec Ethan Hawke, Lena Heady et Max Burkholder.

États-Unis, 2013, Universal, 85 min.

Resolution, thriller de Justin Benson et Aaron Moorhead, avec Peter Cilella, Vinny Curran et Zahn McClarnon.

États-Unis, 2012, E1 Entertainment, 93 min.

Stuck in Love, comédie dramatique de Josh Boone, avec Greg Kinnear, Jennifer Connelly et Lily Collins.

États-Unis, 2012, E1 Entertainment, 96 min.

Zombie Hunter, drame d’horreur de K. King, avec Martin Copping, Danny Trejo et Claire Niederpruem.

États-Unis, 2013, 90 min.