La Licorne dévoile sa programmation 2014-2015 : Retours triomphants, valeurs sûres et l'Écosse en vedette
Scène

La Licorne dévoile sa programmation 2014-2015 : Retours triomphants, valeurs sûres et l’Écosse en vedette

La 34e saison du Théâtre La Licorne et la 39e année du Théâtre de La Manufacture seront célébrées par des oeuvres qui questionnent le monde, le territoire, sous la thématique Habiter le territoire.

C’est avec une nouvelle création de l’auteur en résidence de La Manufacture Jean-Philippe Lehoux que démarrera la prochaine saison. Après Comment je suis devenue touriste produite par les Biches Pensives et son projet Les Contournables, Lehoux revient avec Napoléon voyage (où Napoléon est remplacé par un inconnu qui n’a jamais voulu tuer de Prussiens). Du 25 août au 12 septembre, la pièce s’articulera autour de Lehoux lui-même qui, en route vers Cayo Coco, « se rappelle ses nombreux périples autour du monde : il découvre la Bosnie et ses cicatrices, travaille dans un hôtel anglais, se perd dans la culture japonaise et frôle le naufrage en Norvège. Maladroit, un peu angoissé, l’homme rêve d’explorer le monde en grand voyageur, mais il réalise que sa vie ne lui offre, hélas, qu’un simple visa de touriste ».

On poursuit la saison avec une nouveauté signée et mise en scène par Fabien Cloutier, Pour réussir un poulet, qui mettra en vedette, entre autres, Guillaume Cyr et Hubert Proulx. Cette production de La Manufacture proposera à nouveau l’humour cinglant de Cloutier qui décortique le mal de vivre de ses personnages. Du 23 septembre au 1er novembre.

Entrecoupera Pour réussir un poulet l’Événement Québec-Écosse qui consolidera les liens entre La Licorne et le Traverse Theatre d’Édimbourg, un théâtre qui a à cœur le développement d’une nouvelle dramaturgie. Cet échange entre les deux compagnies se fera en deux temps. D’une part, Philippe Lambert, adjoint à la direction artistique à La Licorne, se rendra en novembre prochain à Édimbourg pour mettre en lecture, avec des acteurs écossais, trois textes d’auteurs québécois ayant été présentés à La Licorne : À présent, de Catherine-Anne Toupin, traduit par Christopher Campbell, Billy ( Les jours de hurlement ), de Fabien Cloutier, traduit par Nadine Desrochers, et Tu te souviendras de moi, de François Archambault, traduit par Bobby Theodore. De notre côté de l’Atlantique, à la fin septembre, c’est Orla O’Loughlin, directrice artistique du Traverse Theatre qui sera accueillie. Elle mettra en lecture quatre textes de leur répertoire en traduction québécoise, lus par des acteurs d’ici.

La Grande Licorne accueillera ensuite Tribus, du 11 au 29 novembre, de l’auteure britannique Nina Raine, traduite par Jean-Simon Traversy et mise en scène par Frédéric Blanchette. Les mots y auront une importance capitale puisqu’ils serviront à la fois de perches et de remparts.

Puis, on pourra voir dans la grande salle la nouvelle mise en scène de Geoffrey Gaquère, d’après un texte de François Archambault et Emmanuelle Jimenez, Le dénominateur commun, mis en lecture pour la première fois au Jamais Lu, en 2013 : «Trois auteurs rencontrent sur leur lieu de travail respectif : une théologienne, un physicien, un psychologue et un généticien. Ensemble, ils se posent trois questions : qui sommes-nous, d’où venons-nous et où allons-nous?» Quand l’art et l’humanisme marchent d’un même pas, du 13 au 31 janvier 2015.

Enfin, La Manufacture présentera Débris, dans la Grande Licorne, un récit aux accents de comédie noire, création d’Ursula Rani Sarma, traduite par Jean-Marc Dalpé et mise en scène par Claude Desrosiers, et mettant en vedette, entre autres, Maxime Denommée et Évelyne Rompré. Du 17 février au 28 mars.

Du côté de la Petite Licorne, le choix ne manque certes pas non plus, puisqu’on aura droit, dès le 6 octobre, à la présentation de L’homme invisible / The Invisible Man, un texte célébré du poète originaire de Timmins en Ontario, Patrice Desbiens. La mise en scène est confiée à Harry Standjofski et la pièce mettra en vedette Guillaume Tremblay et Jimmy Blais, en plus d’un accompagnement musical de Gabriella Hook et du metteur en scène. À ne pas manquer, du 6 au 24 octobre.

On poursuit la saison avec Oh Lord, du Projet Bocal, une création de Sonia Cordeau, Raphaëlle Lalande et Simon Lacroix qui « explore, avec toute la folie de cette jeune compagnie, la musique country et folk, nos racines québécoises, la nature, le conte oral, le joual, mais aussi les cowboys, la tristesse des grands espaces et les fabulations du banjo ». Du 3 au 28 novembre.

Constellations, de l’auteur britannique Nick Payne (traduit par David Laurin), était créée en 2012 au Royal Court Theatre de Londres et sera mis en scène, cette fois-ci, par Jean-Simon Traversy. La pièce sera recomposée avec la musique en direct de l’auteure-compositrice-interprète Fanny Bloom. Du 26 janvier au 13 février 2015.

Mathieu Gosselin présentera sa nouvelle création Ils étaient quatre, mise en scène par Mani Soleymanlou, du 9 mars au 3 avril, et nous entraînera dans l’aventure de quatre gars dans la trentaine, grands amis qui dévoileront le monstre en eux, au fil de l’histoire.

Enfin, du 13 avril au 8 mai, Cuisiner avec Elvis, de Lee Hall – dans une traduction de Yvan Bienvenue – sera mise en scène par Philippe Lambert et nous invitera à réfléchir sur « l’Amérique et le puritanisme ambiant ».

Retours triomphants

À noter que les Contes Urbains célébreront leur 20e anniversaire, cette année, sous la direction de Brigitte Poupart, du 2 au 20 décembre. Notons aussi le retour de la série Théâtre tout court, du 24 au 28 février, puis du 19 au 23 mai, à la Petite Licorne, de même que le retour de Midsummer (une pièce et neuf chansons), du 7 au 11 avril 2015.  Tu te souviendras de moi de François Archambault reprendra aussi du service, du 22 avril au 16 mai, de même que les Pièces pour emporter, du 11 au 15 mai, à la Petite Licorne.

Toute la programmation au theatrelalicorne.com