Osheaga 2013 – Jour 1: la chevelure de Robert Smith est (presque) intacte
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Osheaga 2013 – Jour 1: la chevelure de Robert Smith est (presque) intacte

En prévision d’Osheaga, on se fait habituellement un parcours avant d’entrer dans la jungle. Le mien n’était pas trop ambitieux en ce début de 8e édition. Courir d’une scène à l’autre afin d’attraper le plus de groupes possible est une option, mais pour éviter de s’essouffler pour cette première journée de trois, j’ai préféré faire des sacrifices hier. Mission accomplie: j’ai vu de gros noms, du sang neuf et je ne me suis pas fait chier une seule seconde.

DIIV + Alt-J

Premier arrêt: la Scène verte pour les indie rockeurs DIIV. On a vu qu’une quinzaine de minutes des Brooklynois. Les pièces entendues ont été livrées de façon convaincante, mais la troupe a été trop statique sur scène. Avec un seul album en poche, ils ont encore le temps de prendre du galon. On leur souhaite.

Ensuite, au tour de Alt-J sur l’une des deux scènes principales d’Osheaga. Les jeunes Britanniques se sont montrés très confiants sous les projecteurs dans une performance de 45 minutes toutefois un peu trop «mollo». Ils ne se sont pas mouillé et ont joué que des pièces de l’album An Awesome Wave, récipiendaire du prix Mercury en 2012. La foule s’est bien fait entendre lors du single Fitzpleasure.

Petite pause avant d’aller se faire brasser la cage par Palma Violets à la Scène des arbres. Belle découverte! Le trio a le rock n’ roll tatoué sur le coeur. Les cheveux longs, les chemises trop grandes, les lunettes fumées à la John Lennon (vous voyez le genre). Le bassiste de la formation anglaise s’est montré particulièrement en forme. Ils ont eu ce qu’ils voulaient: notre attention.

Rudimental: retenez ce nom

LE groupe que je ne voulais absolument pas manquer hier: Rudimental. Mon amie Sarah m’a fait découvrir ce groupe anglais de drum n’ bass il y a quelques mois et j’avais très très hâte de les voir sur scène. Le groupe a relevé le défi avec aplomb et a été très efficace devant la foule en feu à la Scène Piknic Électronik. Essayez donc de résister à la bombe qu’est Not Giving In pour voir.

Gaslight Anthem + The Cure

De retour à la Scène verte pour The Gaslight Anthem. Rien à redire sur la performance des rockeurs Américains qui, malgré une foule dispersée devant eux, se sont montrés en pleine possession de leurs moyens. Belle énergie, bon rock. Tout pour plaire aux festivaliers.

Pour terminer la soirée: place à la tête d’affiche The Cure. Les Anglais ont débuté de façon assez smooth avant d’enchaîner avec quelques hits attendus vers 21h15 (Just Like Heaven; Friday I’m In Love un peu plus tard). Robert Smith était le centre de l’attention avec sa folle chevelure et son rouge à lèvres. Sa voix est toujours aussi puissante, pas de doute là-dessus. Le chanteur ne s’est pas beaucoup adressé à la foule et a semblé un peu distrait (ou peut-être était-il plutôt trop concentré?).

Somme toute une bonne performance du groupe culte avec juste assez d’énergie et juste assez de paillettes, mais on aura vu des têtes d’affiche beaucoup plus rassembleuses que The Cure ces dernières années à Osheaga.

Allez hop, un autre café et on retourne dans la jungle!

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