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Daniel Bélanger au Granada (retour)

Hier, j'ai ambitionné. Je suis allé voir Daniel Bélanger et ses musiciens au Théâtre Granada alors que j'avais vu le même spectacle au Centre culturel de l'Université de Sherbrooke l'an dernier. Que voulez-vous… Quand on a l'occasion de revoir l'un des artistes les plus influents de la scène musicale québécoise, on ne dit pas non. Et un an, c'est long longtemps.

C'était la fin de la tournée L'échec du matériel, mais dans la foulée de son nouvel album double Joli chaos (1 CD de best of + 1 CD d'inédits), j'ai l'impression que Daniel Bélanger y est allé de plusieurs chansons de son répertoire plus ancien. C'était un «show bonbon» qui proposait les perles des quatre albums.

La foule était plutôt consistante. Pas complet, mais c'était à prévoir car il n'a pas délaissé l'Estrie lors de sa tournée solo. C'est près de 10 spectacles que Daniel Bélanger a donnés dans les Cantons-de-l'Est depuis un an. Faut le faire! Une chance que les fans de Bélanger aime le voir assez souvent sur scène (on dirait bien que je fais partie du lot).

À chaque show de Bélanger, on fait le même constat: il jase don ben celui-là! La timidité des entrevues télévisées fait place à une joyeuse exubérance. Hier, on a eu droit à de longues présentations des musiciens, mais le temps passe vite, car c'est fait avec un humour décapant et absurde… Très sympa!

L'an dernier, j'avais écrit ceci sur le spectacle au Centre culturel et ça s'applique à celui d'hier: «Le spectacle a commencé lentement, mais Bélanger est un vrai pro car à la fin de la première moitié du spectacle (conclue par une version débridée de la chanson Le parapluie), il avait tout le monde dans sa petite poche arrière. […] Une mention spéciale au claviériste Dan Thouin, un de mes musiciens préférés. Il joue de façon nonchalante, mais le résultat a toujours du style.»