La prochaine édition du FIND : Un beau programme
Scène

La prochaine édition du FIND : Un beau programme

«La neuvième édition sera la plus importante de notre histoire», confiait, en conférence de presse, la semaine dernière, la directrice générale du Festival international de nouvelle danse, Chantal Pontbriand. C’est vrai que le prochain FIND, qui aura lieu du 28 septembre au 9 octobre, regorge d’invités qui font la pluie et le beau temps en danse. Pas difficile de prédire que les billets s’envoleront rapidement pour les Français Mathilde Monnier, le Ballet de l’Opéra national de Lyon, la Belge Anne Teresa de Keersmaeker, les Japonais Karas (déclaré favori du public dans trois éditions du FIND) et Kosas, ainsi que pour le Québécois Jean-Pierre Perreault.

Au total, plus d’une soixantaine de chorégraphes se produiront principalement dans les salles de la Place des Arts, du Monument-National, de l’Agora de la danse et de Tangente. Les organisatrices ont élaboré une programmation à partir d’un thème plutôt que d’un pays, comme c’était la coutume. Parce que ses danses traditionnelles ont influencé le travail de nombreux chorégraphes occidentaux, l’Afrique sera mise à l’honneur. «Cette idée m’est venue, en 1997, au Portugal (le dernier pays à l’affiche du FIND). On y sent la proximité de l’Afrique. On retrouve dans sa danse contemporaine le même travail organique (physique)», racontait Chantal Pontbriand.

Mais comme la nouvelle danse africaine en est à ses premiers balbutiements (il y a six ans, elle n’existait tout simplement pas, nous apprenait Dena Davida), les quelques compagnies invitées, originaires de la Côte-d’Ivoire, de l’Afrique du Sud et du Burkina-Faso, seront à l’affiche dans de petites salles intimes. En retour, le FIND propose des ouvres dansées par des Africains ou créées en Afrique, signées par Mathilde Monnier, Suzanne Linke et Clara Andermatt, notamment. La Québécoise d’origine congolaise Zab Maboungou livrera, quant à elle, «une performance plus proche de la danse traditionnelle que les compagnies africaines invitées».

Du côté des invités québécois, Lynda Gaudreau, Danièle Desnoyers, Hélène Blackburn, Dominique Porte, Irène Stamou et Harold Rhéaume nous offriront chacun sa dernière création. Document 1, de Lynda Gaudreau, promet, en raison de son caractère multidisciplinaire et de sa création en laboratoire _ le «nouveau» courant en danse, où la chorégraphe invite tout le monde à mettre la main à la pâte. Le FIND propose aussi un marathon de cinq heures avec de jeunes chorégraphes d’ici: Estelle Clareton, Sarah Williams, Manon Oligny, Lucie Boissinot et autres.

Enfin, philosophes, psychanalystes, linguistes, critiques et artistes de la danse discuteront de danse et de métissage culturel au cours d’un colloque de trois jours qui aura lieu à la Cinémathèque québécoise, et qui sera diffusé directement en RealVideo et Audio (sur Internet).

Pour en savoir davantage, on visite le site web du FIND qui projette, notamment, des extraits de spectacles: http://www.festivalnouvelledanse.ca.