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Scène

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À chaque édition du FIND, les principaux diffuseurs réguliers (l’Agora de la danse et Tangente, entre autres) mettent la pédale douce dans leur programmation régulière puisque leur scène sert à recevoir les invités du Festival. Malgré tout, plusieurs spectacles méritent le détour cet automne.

Du 16 septembre au 2 octobre, Pigeons International présente Les Bacchantes à l’Usine C. Cette compagnie de théâtre qui a toujours intégré de la danse à ses oeuvres prend cette fois-ci un véritable virage chorégraphique. Malgré sa structure compliquée, cette pièce sur la dualité homme-femme propose une gestuelle forte en gueule signée par Paula de Vasconcelos.

Du 15 au 22 septembre, à l’Agora de la danse, les chorégraphes Louise Bédard, Sylvain Émard et Catherine Tardif répondront à l’invitation de l’éclairagiste Lucie Bazzo de créer chacun un solo à partir d’une même lumière. Le concept n’est pas nouveau, mais il a le mérite de réunir des chorégraphes et des danseurs de talent, dont le comédien et ex-danseur de La La La Human Steps Marc Béland. Toujours à l’Agora de la danse, Jocelyne Montpetit dansera en novembre une chorégraphie inédite, À quoi rêvent les aveugles, qu’elle aura créée en bonne partie au Japon. Comme pour Icône (aussi à la même affiche), la chorégraphe-danseuse fera appel à Axel Morgenthaler pour la création des lumières.

En marge du FIND, Marie Chouinard nous réserve la surprise d’un premier solo masculin, Des feux dans la nuit, à l’Usine C. À la fin d’octobre, Manon Oligny tiendra l’affiche de Tangente, avec une suite de sa chorégraphie érotico-satirique, Études 1 sur la séduction. Un mois plus tard, la chorégraphe Isabelle Van Grimde proposera deux nouvelles pièces qui seront interprétées par des danseurs européens et québécois, dont Robert Meilleur.

Du 9 au 15 septembre, Les Grands Ballets Canadiens, relocalisés au Théâtre Denise-Pelletier, présenteront de leur côté un classique que la compagnie n’avait pas dansé depuis dix ans, Giselle. En octobre, Le Ballet national du Canada offrira une version du Lac des cygnes telle qu’imaginée par James Kudelka. Mais le véritable attrait de la programmation des GBC réside dans la venue, à la fin novembre, de la Compania Nacional de Danza de Madrid, dirigée par un des favoris du public montréalais, Nacho Duato. La compagnie dansera trois ballets inédits de ce chorégraphe espagnol.

Enfin, les maisons de la culture de Montréal et des villes environnantes présenteront à partir de novembre Les Années de pèlerinage de Jean-Pierre Perreault, qui effectue une tournée québécoise, et Disordantia de Danièle Desnoyers.