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Scène

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Septembre

La saison débute le 31 août au Rideau Vert, avec la reprise de la pièce à succès de Michel Tremblay, Encore une fois, si vous permettez, défendue par Rita Lafontaine et André Brassard. Après les festivités de son cinquantiène anniversaire, l’an dernier, le théâtre dirigé par Mercedes Palomino ouvre «le rideau sur le XXIe siècle» avec Pygmalion de George Bernard Shaw. Françoise Faucher dirige une distribution assez hétéroclite, merci: Monique Lepage, Guy Nadon, Isabelle Blais, François Tassé, Raymond Legault, Perrette Souplex… Dès le 28 septembre.

Du 1er au 4 septembre, à 21h, «l’apôtre» Marcel Pomerlo présidera Assez, la neuvième des douze Messe pour le début de la fin des temps. Ce spectacle, librement inspiré de l’ouvre de Samuel Beckett, est produit par Momentum dans la Chapelle du Collège de Montréal, rue Sherbrooke Ouest.

À compter du 7 septembre, l’Espace La Veillée reprend Les Démons, d’après le roman de Dostoïevski adapté et mis en scène par Téo Spychalski, avec, entre autres, Gabriel Arcand, Patrice Savard, Carmen Jolin, Marie-Claude Langlois, Gérald Gagnon.

On lance la saison chez Duceppe, du 8 septembre au 16 octobre, avec une création québécoise: Le Soir de la dernière, d’Isabelle Doré. La mise en scène a été confié à Marc Grégoire. L’excellente Markita Boies fait un retour sur scène après un long séjour à Paris. Elle aura à ses côtés, Jacques Lavallée et Marc Legault. À la demande de ses abonnés, la compagnie a finalement décidé de rester à la Place des Arts, malgré le conflit de travail avec les techniciens.

Deux reprises fort attendues en septembre. D’abord, celle de Willy Protagoras enfermés dans les toilettes, de Wajdi Mouawad. Ce dernier dirige pas moins de 20 comédiens, la plupart de la relève, qui s’en donnent à cour joie sur scène. À voir. Du 8 septembre au 2 octobre, au Théâtre d’Aujourd’hui. Ensuite Don Quichotte, adaptée par Mouawad et mise en scène par Dominic Champagne, avec Rémy Girard et Normand Chouinard dans les rôles de Sancho Pança et Don Quichotte, est de retour. Un moment de théâtre exceptionnel, au TNM, du 7 septembre au 2 octobre.

Ce n’est pas une reprise, mais c’est tout comme: le clown russe Slava rajoute une série de supplémentaires à son Snowshow qui fait capoter tout le monde (ou presque). Du 9 au 17 septembre, au Monument-National.

Le metteur en scène Michel Monty tentera de prouver que Tit-Coq de Gratien Gélinas demeure actuelle à l’aube de l’an 2000. Il dirige ce classique de la dramaturgie québécoise, dès le 28 septembre, au Théâtre Denise-Pelletier.

Le comédien Daniel Gadouas proposera une lecture-spectacle de poèmes et autres textes de Rimbaud ave Rimbaud, l’homme aux semelles de vent. Les 13, 20 et 27 septembre, à la salle Fred-Barry. La troupe Omnibus reprend La Baronne et la truie, de Michael Mackenzie, mise en scène et avec Francine Alepin et Denise Boulanger. À l’Espace libre du 21 septembre au 2 octobre.

Dès le 15 septembre, l’humoriste Martin Petit livrera son premier spectacle solo au Gesù. Et ceux qui ont raté l’hilarant Durocher le milliardaire de Robert Gravel, le printemps dernier au TNM, peuvent se reprendre le 29 septembre au Théâtre de la Ville, à Longueuil. Finalement, après deux ans d’une tournée internationale, le Cirque Éloize présente un nouveau spectacle. À la salle Pierre-Mercure, du 30 septembre au 3 octobre.

Octobre
Du 5 au 30 octobre, à La Licorne, une création intrigante de Claude Champagne, L’Humoriste, sera mise en scène par Fernand Rainville. L’histoire? S’interrogeant sur son métier, un humoriste à succès décide, un soir de première, de ne pas monter sur scène! Dans le rôle de la vedette en crise existentielle, le comédien Serge Postigo. Ça promet!
Avant de revenir au Rideau Vert en avril 2000, Grace & Glorie sera présentée en version anglaise au Centre Saidye Bronfman, du 7 au 24 octobre, avec Viola Léger et Linda Sorgini. À compter du 11 octobre, le Quat’Sous met à l’affiche une quatrième pièce du cycle Motel de passage de l’auteur torontois George F. Walker, La Fin de la civilisation. Le comédien Denis Bernard signera sa première mise en scène à Montréal. Il dirigera Micheline Bernard, Vincent Bilodeau, Marcel Lebouf, Gilles Renaud et Isabelle Vincent.

Michel Tremblay aura droit à deux productions en octobre. La reprise de Demain matin, Montréal m’attend, au cabaret du Casino de Montréal, avec Nathalie Simard et Sylvie Boucher pour défendre les sours Tétreault. Denise Filiatrault va fignoler sa mise en scène du spectacle de 1995 au Saint-Denis. Du 5 octobre au 5 décembre. Puis, la compagnie Laboratorio Nove de Florence vient présenter à Montréal Le Cognate (Les Belles-Sours), à la salle Pierre-Mercure, les 22 et 23. Barbara Nativi, qui connaît bien le théâtre québécois, signe la mise en scène. Le spectacle est en italien.

Comme deuxième spectacle de sa saison, Omnibus propose une création de Dominick Parenteau-Lebouf, Poème pour une nuit d’anniversaire, mise en scène par Diane Dubeau. Avec Jean Asselin, Julien Poulin, Anne-Marie Provencher… Du 14 au 30 octobre, à l’Espace libre.

L’Opsis poursuit son cycle russe avec la production de L’Homme en lambeaux de Mikhail Ougarov, mise en scène par Luce Pelletier. Au Théâtre du Maurier du Monument-National, du 28 octobre au 27 novembre. L’Opsis organise également trois lectures publiques, les dimanches 7, 14, et 21 novembre à 14 h, pour nous faire découvrir d’autres auteurs russes contemporains.

Côté humour, du 13 au 16 octobre, à la salle du Gesù, l’animateur Marc-André Coallier présente son premier one man show. Il s’est entouré de plusieurs collaborateurs pour l’écriture de ses monologues, dont Christian Bégin et Daniel Chiasson; Bertrand Petit s’occupe de la mise en scène.

Novembre
Après On ne badine pas avec l’amour, le Théâtre Longue Vue propose un autre classique d’Alfred de Musset: Les Caprices de Marianne. Le metteur en scène Yvon Bilodeau dirigera cette ouvre romantique avec, entre autres, Jean Petitclerc, Jean Leclerc, Nathalie Coupal et… Guillaume Lemay-Thivierge. Au Gesù, du 3 au 23 novembre.

Reprise d’un spectacle fort bien reçu lors de sa création, Les Mots de Sylvie Daigle et Jean-Pierre Ronfard, par le Nouveau Théâtre Expérimental; à l’Espace Libre, du 5 novembre au 11 décembre à 21 h. Avec Ronfard, Danièle Panneton, Marcel Pomerlo, Martin Dion, Emmanelle Jimenez, et Marie-Josée Picard. En complément de programme, Christian Vézina a concocté une joyeuse rencontre poétique avec Henri bricole, un spectacle dans lequel il opère le mariage entre les poèmes d’Henri Michaux et la menuiserie!!! Avec Diane Dubeau et Christian Vézina. Du 22 novembre au 4 décembre à 19 h.

Après Tit-Coq, Bousille et les justes – la meilleure pièce de Gratien Gélinas – prendra l’affiche cet automne du 9 novembre au 4 décembre. La direction du Rideau Vert a demandé à Micheline Lanctôt de revisiter cette ouvre créée à la fin des années 50. Avec Benoît Brière, Nicole Leblanc, Marie Charlebois…

Du 9 au 12 novembre, l’Espace Go présente Requiem pour Srebrenica, conçue et mise en scène par Olivier Py. Une pièce sur la guerre de Bosnie signée par un jeune et brillant dramaturge français, également directeur du Centre dramatique national d’Orléans.
Une ouvre de Pierre Corneille rarement produite au Québec, Le Menteur, sera mise en scène par Martin Faucher en coproduction avec le Théâtre français du Centre national des Arts et le Théâtre Denise-Pelletier. Du 9 novembre au 4 décembre. Parmi la distribution, trois excellents comédiens: Stéphane Simard, Gabriel Sabourin et Pascale Desrochers.
Finalement, la très belle pièce de Tennessee Williams A Streetcar Named Desire, dans une mise en scène de Diana Leblanc, sera offerte en anglais au Centre Saidye Bronfman, du 11 au 28 novembre. Et le Théâtre de la Ville à Longueuil présente la reprise de Et Vian! dans la gueule…, du Groupe Audubon, les 17 et 18 novembre.

Décembre
C’est le mois des Contes urbains. Du 7 au 18 décembre, à La Licorne, l’événement revient après une année d’absence. Les six auteurs participants sont Manon Beaudoin, Yvan Bienvenue, Herménégilde Chiasson, Jean-Marc Dalpé, Robert Marinier et Sylvain Marois. La mise en conte est réalisée par Stéphane F. Jacques.

Chez Duceppe, tradition oblige, c’est la comédie du temps des Fêtes, Noël de force d’Eugene Stickland, dans une mise en scène de Monique Duceppe, du 15 au 18 décembre, et du 4 janvier au 5 février. Avec Louise Bombardier, Monique Joly, Benoit Girard, Marcel Lebouf et Jacques L’Heureux. Rires en perspective.

À propos de comique, l’humoriste Stéphane Rousseau présentera, dès le 8 décembre, au Théâtre Saint-Denis 1, son nouveau one man show. Il a confié la mise en scène à Denis Bouchard. Les billets seront en vente à partir du 18 septembre.