Julien Tremblay : Turbo sympathique
Scène

Julien Tremblay : Turbo sympathique

Les choses vont plutôt bien pour JULIEN TREMBLAY. Fort de sa récente nomination au Gala des Olivier, l’humoriste promène son premier one man show en plus d’animer une émission tous les matins de la semaine à MusiMax. Rencontre avec un sympathique hyperactif.

Même s’il n’a jamais chômé depuis sa sortie de l’École nationale de l’humour, Julien Tremblay a vu sa carrière prendre un essor intéressant au cours des deux dernières années. On a fait appel à lui, l’an passé, pour remplacer les Grandes Gueules à la radio. Et voilà que depuis quelques mois, il anime la toute nouvelle émission matinale de MusiMax, qui connaît de "super bonnes cotes d’écoute", selon ses dires. Tout ça en plus de participer à quelques festivals d’humour et de présenter son spectacle Oui, je le veux! dans différentes villes de la province. "Ç’a toujours bien été dans ma carrière. Ç’a toujours bien monté", constate à cet effet le jeune homme aux allures de grand ado.

Julien Tremblay décrit son humour comme étant anecdotique. Il fait des références à Star Académie, présente un numéro d’un gars qui ne veut pas arrêter de fumer, même s’il est branché sur le soluté, il empoigne la guitare de temps en temps pour interpréter des chansons drôles… "Mon spectacle, c’est vraiment un mélange de stand-up, d’anecdotes, de sketchs avec quelques personnages, de musique… C’est un amalgame de tout ce que j’étais capable de bien faire." D’ailleurs, quand on lui demande s’il a des modèles, il nomme spontanément deux artistes polyvalents: Marc Labrèche et Anthony Kavanagh. "Je les respecte énormément!"


Un tannant
Avec sa gestuelle expansive, son air coquin et son bagout, on devine qu’il devait être le tannant de la classe quand il était jeune. Il confirme. "Petit, je faisais toujours le tata. Je parlais beaucoup." C’est d’ailleurs des profs qui l’ont amené à s’intéresser à l’improvisation. Ce qui l’a par la suite conduit sur le chemin de l’humour.

Sur scène, l’humoriste aime en mettre beaucoup. "Je fais dans le "gestuel majeur", convient-il. Avant, j’en faisais trop, mais j’ai appris avec le temps." Se disant très critique envers lui-même, Julien Tremblay ne souhaite rien d’autre que de faire passer un bon moment aux spectateurs. "Mon but, c’est que les gens sortent du show en disant: "J’ai fait partie de quelque chose de spécial que les autres n’ont pas vu.""

Jusqu’au 31 juillet, du mardi au samedi
Au Vieux Clocher de Magog
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