BloguesLe Club Échangiste

Oui, j’ai aimé ‘2012"!

Il y a longtemps que je n'avais pas ressenti ça.
Être au cinéma pour s'en faire mettre plein la gueule, pour ne pas avoir assez de mes 2 yeux pour tout absorber ce qu'on me jette au visage, pour redevenir un p'tit gars, le temps d'un film.

Oui, le "2012" de Roland Emerich est invraisemblable, gros, pompeux, un peu trop pro-américain au goût de certains… Et alors? Depuis quand doit-on intellectualiser un tour de montagnes russes? Il faut accepter certaines conventions en entrant dans une salle projetant un film comme "2012" comme on accepte les conventions du film d'horreur classique. Oui, ça pète de partout. Oui, les personnages sont gros comme le bras. Oui, plusieurs des dialogues provoquent des fous rires non voulus et incontrôlables. Mais c'est exactement ce qu'on veut. Pendant 2h30, j'ai eu 8 ans à nouveau, les yeux grands ouverts et la bouche grande ouverte.