Société

La rhubarbe à la concurrence!

Depuis des lustres, la rhubarbe tente de nier le paradoxe qui la caractérise, en vain… Déjà, trois mille ans avant notre ère, les Chinois utilisaient ses racines à des fins médicinales, tout en prenant bien soin de mettre de côté ses feuilles gorgées d’acide oxalique, par conséquent fort toxiques. Il y eut également un temps où on en dégustait les fleurs tout comme on en consomme aujourd’hui les pétioles rougeâtres, c’est-à-dire cuites avec du sucre. Une fois combinée à cet élément, sans lequel on ne peut sérieusement envisager la consommer sans une grimace acidulée, la plante, très peu calorique au départ (19 kcal/100g), devient on ne peut plus énergétique. Enfin, même si on la traite souvent comme tel, il faut savoir que la rhubarbe n’est pas un fruit… et que cuite dans un contenant d’aluminium, elle colore le métal et acquiert un arrière-goût désagréable!