Point de vente; Yannick Cimon Mattar : Plan B
Sociofinancement

Point de vente; Yannick Cimon Mattar : Plan B

À Québec et Lévis, le Réseau Billetech était le seul en piste au rayon des ventes en réseau informatisé depuis des années. Ça, c’était avant qu’un nouveau joueur ne lève la main. Son nom? Yannick Cimon Mattar. 

Proposer une solution de remplacement à Billetech et facturer moins en frais de service. Voilà le pari du Point de vente, plateforme mise en ligne en 2010 par le programmateur spécialiste des shows punk rock qui se cache derrière Get a Room et le Festival Envol et Macadam. «À ce que je sache, on est la seule compagnie basée à Québec qui offre quelque chose de différent.»

Bien qu’encore au stade de la version bêta, le site créé pour les propres besoins de Mattar occupe une place relativement importante dans l’échiquier de la scène musicale indie de Québec, tout en débroussaillant ceux de Rimouski et de Saguenay. Places réservées pour Tegan and Sara, Jeffrey Piton, Airbourne et Dying Fetus y sont entre autres offertes. Et au-delà de l’underground relatif, le théâtre d’été du Vieux Bureau de Poste de Saint-Romuald s’en sert pour vendre ses billets au plus grand nombre.

Se promettant plus économique, Le Point de vente ne facture que 2,50$ de frais de service alors que Billetech ajoute 7$ à la facture. Sans parler des frais cachés évoqués par Yannick Cimon Mattar qui, malgré les interdictions légales, continuent selon lui d’être ajoutés aux prix des billets. Une façon de faire que le principal intéressé compare à la philosophie d’entreprise des compagnies aériennes.

Au moment de mettre sous presse, aucun représentant du Réseau Billetech n’avait accepté de répondre à nos questions.