Vie de quartier: Rosemont–La Petite-Patrie

Vie de quartier: Rosemont–La Petite-Patrie

Le temps de renouvellement des baux est arrivé. Envie de déménager ou d’acheter? Voir explore pour vous différents quartiers. Cette semaine: Rosemont–La Petite-Patrie.

On dit de Rosemont–La Petite-Patrie que c’est l’un des quartiers les plus familiaux et abordables de Montréal.

Selon les données fournies par la Ville, le secteur s’étend sur près de 16 km2 et compte plus de 134 000 habitants, ce qui le positionne au 3e rang des arrondissements les plus populeux de l’île. De ce nombre, on compte plus de 18 000 familles avec enfants. En moyenne, la population de Rosemont–La Petite-Patrie est un peu moins âgée que celle de la ville de Montréal. Elle se distingue par une proportion plus élevée d’adultes de 25 à 34 ans, qui y représentent plus de 21% de la population.

Serge Fortin, chargé de communication pour l’arrondissement, affirme que le secteur présente une très belle diversité immobilière. «Il y a une variété que l’on ne retrouve pas ailleurs, ce n’est pas monolithique. Nous avons des maisons en rangée, des duplex, des triplex, des maisons unifamiliales, des bungalows, des condos, de petits terrains, de grands terrains, énumère-t-il. C’est un quartier très à la mode, parce que c’est un bel endroit où habiter qui offre une belle proximité. On dit que c’est un quartier résidentiel de choix au cœur de la ville.»

Cette diversité se reflète sur le marché immobilier, qui est actif dans ce quartier. En 2012, il s’est vendu 1025 propriétés, une hausse de 2% par rapport à 2011. La copropriété est assurément la catégorie la plus populaire dans cet arrondissement avec 59% des ventes. Il fallait compter débourser un prix médian de 284 500$ pour devenir propriétaire d’une copropriété en 2012.

La variété des offres sur le marché a d’ailleurs attiré Catherine Vanasse, qui a emménagé dans le coin avec son mari et ses deux enfants il y a deux ans et demi. «Nous habitions sur le Plateau à deux pas du mont Royal. Mais ce qui nous manquait, c’était de l’espace et une cour pour les enfants. Rosemont, c’est un endroit résidentiel en pleine ville. C’est moins trépidant et moins densément peuplé que le Plateau, et on y trouve une véritable petite vie de quartier!», se réjouit-elle.

Pourtant, la femme a d’abord hésité à choisir cet arrondissement. «Lorsqu’on a trouvé notre future maison dans Rosemont–La Petite-Patrie, j’étais réticente, comme si tout se passait entre Sherbrooke et Saint-Joseph. Mais on a ici tous les petits commerces, sans la horde de touristes du Plateau. Et on peut avoir une cour de taille respectable. Il y a vraiment plein de jeunes familles qui viennent s’installer ici. Les rues sont moins passantes et il y a plus d’espaces verts. Et c’est bien situé sur le plan géographique, souligne-t-elle. J’ai appris à connaître et à découvrir mon nouveau quartier. Et, en fait, j’aimerais que ça reste un secret bien gardé!»

Quelques attraits

  • Le Marché Jean-Talon: Ce marché public a-t-il vraiment besoin de présentation? Depuis 80 ans, on y trouve l’essentiel pour cuisiner ou casser la croûte. Des aliments frais, de qualité, produits localement et vendus à des prix compétitifs!
  • La Petite Italie: C’est le long du boulevard Saint-Laurent, entre les rues Saint-Zotique et Jean-Talon, que s’étire la Petite Italie. On y trouve des cafés, des trattorias et des commerces typiquement italiens. Pour un espresso bien serré, c’est l’endroit tout indiqué!
  • La rue Saint-Hubert: Entre les rues de Bellechasse et Jean-Talon se trouve la Plaza St-Hubert, artère commerciale majeure de Montréal regroupant 400 commerces et professionnels… dont 80 sont liés directement ou indirectement à l’industrie du mariage!
  • Les parcs: Les espaces verts abondent dans cet arrondissement, où l’on retrouve d’ailleurs le plus grand parc urbain de la ville: le parc Maisonneuve. C’est là que se trouvent le Jardin botanique et l’Insectarium de Montréal.
  • Les usines Angus: Elles furent le plus grand employeur du quartier Rosemont. Aujourd’hui, le projet du Technopôle Angus tente de préserver la fonction économique du secteur. On y a conservé certaines façades des anciennes usines de matériel ferroviaire, de même que le poste d’incendie (3165, rue Rachel Est), qui abrite aujourd’hui une SAQ.

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