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Le projet d’immeuble résidentiel Wilson : Retour aux sources

Le projet d’immeuble résidentiel Wilson renoue avec la véritable nature du loft industriel en y ajoutant une touche unique: l’agencement modulaire de l’espace. Du luxe, sur mesure.

Noam Schnitzer est un véritable passionné. Le jeune entrepreneur a déjà à son actif la construction, rue Saint-Alexandre, des lofts Gillette. L’ensemble résidentiel de haut standing a été cité à plusieurs reprises dans des revues de design international pour la qualité de sa conception et le respect de la nature industrielle du bâtiment d’origine, qui lui confère une grande part de sa spécificité.

C’est encore dans la rue Saint-Alexandre, à l’angle de La Gauchetière, que le bâtisseur a choisi de réaliser, avec son partenaire Clifford Goodman, un nouveau projet de lofts urbains. Un choix qui ne doit rien au hasard puisque les appartements trouveront place dans un bâtiment déjà existant, fleuron architectural et témoin de la grande époque industrielle du centre-ville de Montréal. "L’immeuble date de 1911. Il appartenait à la famille Wilson, qui y avait installé sa fabrique de papier brun d’emballage."

La perspective lorsqu’on descend la rue Saint-Alexandre, passé le boulevard René-Lévesque, est saisissante. La magnifique façade en briques rouges de l’immeuble Wilson, qui fait face au parc adjacent à l’église Saint-Patrick, sera entièrement restaurée, de façon à conserver, au même titre que le reste du bâtiment, son style d’origine. Un retour aux sources, et un grand pas vers l’avenir puisque l’immeuble sera rehaussé de quatre étages de facture plus moderne, mais qui seront en retrait, donc invisibles de la rue.

Si l’origine industrielle des lieux est aussi précieuse aux yeux des bâtisseurs, ce n’est pas seulement pour ce qu’elle appelle de nostalgie. L’architecture particulière du bâtiment présente des caractéristiques offrant une plus-value majeure au projet, la première étant la grande fenestration. "Ces bâtiments ont été construits pour garantir un maximum de lumière directe aux travailleurs", explique Noam Schnitzer. Autres avantages, et pas des moindres, la qualité des espaces, qui permet une bonne largeur, même pour les plus petits des lofts, et la hauteur de plafond, particulièrement impressionnante (11 pieds).

ESPACES MODULAIRES

Mais ce qui rend ce projet unique, c’est la flexibilité des espaces habitables, obtenue grâce à un système ingénieux de modules déplaçables selon l’évolution des besoins. En lieu et place des murs séparateurs, des modules de rangement hauts de sept pieds et larges de quatre pieds, avec deux pieds de profondeur, "assez légers pour que les propriétaires des lofts, une fois en place, puissent décider quand bon leur semble de les déplacer", précise Noam. La finition de ces modules sera conçue à la demande des clients, selon leurs exigences de style. "Différents types de personnes désirent s’intégrer à un style de vie urbain, luxueux mais simple. Il peut s’agir de baby-boomers qui ne veulent plus vivre en banlieue, ou de jeunes couples de professionnels, avec ou sans enfant. Nous pouvons offrir à chacun d’entre eux un espace adapté à leurs besoins, et qui évoluera avec eux. C’est ce qui fait réellement de ce projet un projet unique en son genre."

FICHE TECHNIQUE

Prix /
Entre 198 000 $ et 600 000 $

Superficie /
Entre 560 pi2 et 1600 pi2

Pré-vente /
Fin 2010, début 2011