Mon Plateau à moi
Vie

Mon Plateau à moi

Pourquoi ce quartier, que l’on considère souvent comme «bobo», peu pratique pour les automobiles et cher, a-t-il toujours un pouvoir d’attraction aussi fort? Judith Landry, nouvelle résidente de l’endroit, partage avec nous son expérience.

Après 11 ans passés dans le quartier Rosemont–La Petite-Patrie, qu’est-ce qui a poussé Judith Landry et sa petite famille à acheter un condo sur le Plateau? «En fait, on a eu un coup de cœur pour notre logement avant de penser au quartier en tant que tel. Mais sincèrement, depuis notre installation il y a quelques mois, je n’ai que de bonnes surprises ici.» Qu’est-ce que Judith préfère du Plateau? «La proximité. Avant, il fallait toujours marcher une vingtaine de minutes pour trouver des commerces, et là, tout est à côté.» Dans un rayon d’un kilomètre, Judith trouve effectivement plusieurs boulangeries, fruiteries et pharmacies. Elle apprécie aussi le parc La Fontaine à quelques pas de chez elle, qu’elle s’approprie maintenant au moins une fois par semaine avec un bon livre en main et dans lequel son chum joue à la balle-molle. Et que dire de la vie culturelle du quartier? «C’est un milieu effervescent, ici. Ma fille en profite d’ailleurs beaucoup dans sa nouvelle école, dont les enseignants emmènent les enfants voir des mini-expos, visiter la bibliothèque et assister à des spectacles.» En fait, le secret, paraît-il, c’est de parcourir le quartier à pied ou à vélo, car on y fait quantité de découvertes. «Il faut prendre le temps de se balader dans les petites rues perpendiculaires aux grands axes que sont la rue Saint-Denis, le boulevard Saint-Laurent et l’avenue du Mont-Royal. Par exemple, il est certain que l’on paie plus cher pour manger dans des restos branchés des grosses artères, mais on achète l’expérience qui va avec. Par contre, dès que l’on s’éloigne un peu, on trouve des restos de niche vraiment sympathiques et vraiment abordables.»

Les trouvailles de Judith

Judith Landry n’habite pas sur le Plateau depuis longtemps, mais elle y a déjà pris ses marques et affectionne certains commerces. Comme le café La vache qui pète (1101, rue Rachel Est, Montréal, 514 523-7499), qui propose le midi des petits repas sains et complets pour six dollars, une vraie aubaine. Côté gastronomie encore, Judith a récemment découvert l’excellent rapport qualité-prix du restaurant «apportez votre vin» Le Poisson rouge (1201, rue Rachel Est, Montréal, 514 522-4876, restaurantlepoissonrouge.ca). «La bouffe y est fraîche et l’accueil, très agréable. Bref, un endroit idéal pour passer une bonne soirée.» Pour satisfaire sa dent sucrée, Judith aime aussi se rendre à La Maison du macaron (4479, rue De La Roche, Montréal, 514 759-9290, lamaisondumacaron.com).

Judith n’est pas seulement gourmande, c’est aussi une magasineuse avertie. Elle a donc tôt fait de repérer des boutiques de vêtements comme Onze (4146, rue Saint-Denis, Montréal, 514 223-6938, onzeshop.com), où les créations québécoises et «indie» sont en vedette, et Unicorn (5135, boulevard Saint-Laurent, Montréal, 514 544-2828, boutiqueunicorn.com), au style toujours québécois, mais un peu plus contemporain. Rayon beauté, ou pour trouver à tout coup un petit cadeau sympathique pour une de ses amies, Judith fonce chez Bella Pella (1201, avenue du Mont-Royal Est, Montréal, 514 904-1074, bellapella.com), car «contrairement aux autres boutiques du même genre, le lieu n’empeste pas le chimique». Et puis, si l’envie lui prend de dénicher un petit gadget, il semble que Judith – et surtout sa fille – se rende à Curio-Cité (81, avenue du Mont-Royal Ouest, Montréal, 514 282-0737).

Finalement, Judith, es-tu devenue Plateauiste? On le dirait bien!