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Les Bossus : Quand t'as le goût d'un bon bistro!

Installés au cœur du quartier Saint-Roch, Les Bossus misent sur la continuité de la formule qui a fait leur succès: un vrai bistro français, où on revient une fois après l’autre pour se régaler d’indémodables classiques.

En choisissant la rue Saint-Joseph pour s’établir en 2005, alors que la dernière moitié du Mail Saint-Roch n’avait pas encore été démolie, Simon Brosseau a fait un pari. Sept ans plus tard, considère-t-il que l’aventure valait le coup?

«Si tu me demandais demain matin de recommencer, je dirais oui tout de suite!» lance-t-il, même s’il avoue que, parfois, il s’est demandé s’il avait fait le bon choix. «En 2005, la revitalisation était commencée… et elle n’est pas encore terminée! Il n’y a rien de gagné. J’ai vu plusieurs commerces fermer. Ce qu’il faut, c’est augmenter la quantité de résidents dans le secteur, qui vont consommer et vivre ici. Ces clients existent déjà, mais il en faut plus!»

Bien sûr, les touristes, surtout l’été, se régalent à la table des Bossus, mais le resto accueille aussi une clientèle régulière et locale, dont les travailleurs du coin sur l’heure du midi. «L’esprit du midi, c’est de faire un restaurant pour les travailleurs, donc il faut que les gens puissent manger en une heure et repartir», explique le propriétaire qui, dans une autre vie, a été un des associés du Brynd de l’avenue Maguire.

Un bistro… français!

Si le terme bistro est un peu employé à toutes les sauces avec la cuisine «bistronomique», pour M. Brosseau, un «vrai» bistro c’est… français! «C’est une appellation pour un plus petit restaurant, où il y a moins de contraintes… et où on sert des classiques de la cuisine française.»

Rage soudaine de bavette, de steak-frites ou de tartare? On les trouve toujours au rendez-vous sur la carte du soir des Bossus, qui a peu changé depuis l’ouverture. Cela ne veut pas dire pour autant que le proprio et sa chef, Isabelle Côté, s’assoient sur leurs lauriers. «On essaie constamment d’améliorer nos plats. Présentement, Isabelle travaille sur l’assiette de calmars, pour lui donner plus de saveur», explique-t-il.

L’endroit fait aussi la part belle aux abats, que ce soient les rognons, les ris de veau, le foie de volaille… «Ce n’est pas dans la culture québécoise de manger des abats. Mais les gens savent que c’est notre spécialité et viennent aussi pour ça. Des rognons, on en vend beaucoup!»

Les Bossus
620, rue Saint-Joseph Est
418 522-5501
lesbossus.com