Taverne urbaine
Restos / Bars

Taverne urbaine

La Taverne urbaine réunit sur un seul menu toutes les tendances de le bouffe réconfort. Atmosphère conviviale garantie.

De nos jours, tout est «urbain». Vous avez remarqué? Des spas aux condos, en passant par… cette taverne. Située sur le Plateau-Mont-Royal, on s’en serait douté. Installée dans ce qui fut un restaurant italien, sur ce bout de l’avenue Duluth où foisonnent les restos «apportez votre vin», la Taverne urbaine dispose cependant d’un vrai bar. Il est d’ailleurs au centre de la salle. Les tons rouge et noir dominent, rouge du similicuir des banquettes, noir des chaises et des tables, le tout entouré de murs de briques. Il y a de l’espace, beaucoup de places dans ce resto qui comporte deux salles et même un grand jardin-terrasse.

Au menu

Imprimé sur les napperons en papier, le menu propose donc toutes sortes de classiques bistro-pub que l’on retrouve fréquemment dans les restos du genre. Il y a du bon et du moins bon, mais rien de mémorable.

Le tartare de bœuf, vous savez combien j’aime ça, est plutôt réussi. Présenté sur une planche de bois, accompagné d’un morceau de chou-fleur, de croûtons et de cornichons, il est bien assaisonné – câpres, Dijon, fines herbes, tomates séchées, et échalotes caramélisées. Je le recommande.

Pas mal aussi, le gravlax: le saumon est mariné au sel et au sucre, un peu trop de sucre, d’ailleurs. À côté, une salade «russe» (pommes de terre, mayo, légumes) convenable.

Les acras de morue manquent, eux, de morue. Trop de pommes de terre. Une sauce aïoli piquante relève le goût de ces boulettes bien frites, cependant.

Les rouleaux de printemps ne présentent guère d’intérêt. Ce sont des rouleaux frits, farcis de légumes et d’épaule de porc braisée, dont la pâte est tellement épaisse que la garniture disparaît sous la croûte. En outre, la trempette général Tao est beaucoup trop sucrée.

Côté plats, nous avons aimé le burger à l’agneau, rempli de confit de tomates, d’oignons grillés et de sauce au yogourt grec aromatisée à la menthe.

Le pied de porcelet est un très beau plat: viande tendre accompagnée d’une sauce au cidre, pommes, moutarde et érable, servie sur de la purée de pommes de terre.

Le poulet frit au babeurre n’est pas mal non plus, mais sa trempette à l’érable et à la moutarde est encore trop sucrée. Et on passe rapidement sur le fish & chips. Le poisson est trop cuit, la panure, grasse et molle. Les frites, passables.

Douceurs

On ne s’emballe pas. Le pouding au riz est bon, mais banal. Le sundae au butterscotch maison est toutefois bien agréable.

Emballant /

Une cuisine bistro-pub variée qui conviendra à tout le monde. La terrasse arrière est un havre de paix dans le quartier.

Décevant /

Aucun effort n’est fait pour revisiter ces classiques vus et revus. Les sauces sucrées plairont peut-être aux touristes américains, mais nous, on n’est pas amateurs.

Combien?

Le midi, comptez une quinzaine de dollars par personne. En soirée, doublez.

Quand?

De 11h30 à 23h du mardi au dimanche. Jusqu’à minuit du jeudi au samedi.

Où?

Taverne urbaine

451, avenue Duluth Est (angle Rivard), Montréal

514 840-9999

taverneduluth.com