Auguste : Transition en douceur
Restos / Bars

Auguste : Transition en douceur

Anik Beaudoin est seule aux commandes du bistro Auguste, au centre-ville de Sherbrooke, depuis avril. L’ancienne partenaire d’affaires du chef Danny St-Pierre, adepte de repas plus légers, compte offrir une place de choix aux poissons et aux légumes sur sa carte composée avec le nouveau chef Olivier St-Arnaud.

 

La transition a été amorcée en douceur, il y a plus d’un an, quand le chef St-Arnaud est venu remplacer Danny St-Pierre aux fourneaux. «On voulait s’assurer qu’Olivier comprenne bien l’ADN d’Auguste. Il la comprend et crée à partir de ça d’autres plats incontournables et des plats qui bougent plus souvent», indique la tenancière du restaurant. Danny St-Pierre, qui mène une carrière médiatique à Montréal, ouvrira aussi un nouveau restaurant, La Petite Maison, dans la métropole, à la fin de l’été.

 

«Pendant plusieurs années, on n’a pas changé le menu établi par Danny», remarque Mme Beaudoin en ajoutant qu’il bougera sous peu. «Je suis plus poisson et légumes. La viande aussi, mais il faut équilibrer. J’aime les salades-repas, dit Mme Beaudoin. Le midi, les gens mangent moins qu’avant.»

 

Auguste continuera de faire honneur à certains mal-aimés comme le foie de veau, le boudin ou la langue de bœuf. Ce sont des incontournables de la carte, note Mme Beaudoin. Risottos, tartares ainsi que les reconnus poutine inversée et pouding chômeur ne disparaîtront pas non plus. On se permettra par contre plus de liberté en ce qui concerne les plats de poisson et de pâtes.

 

L’héritage d’Augustine

 

Le nom du restaurant de la rue Wellington est un clin d’œil à Auguste Escoffier, chef et auteur culinaire qui a fait connaître la cuisine française à travers le monde. Mais c’est aussi un hommage à Augustine, la grand-mère d’Anik.

 

Augustine, mère de 12 enfants, passait de nombreuses heures à cuisiner. Une nécessité pour la famille, remarque Mme Beaudoin, qui ne se souvient pas d’elle sans son tablier. Même si la cuisine n’était pas une passion pour Augustine, elle chantait en mijotant ses généreux plats. La fillette qu’Anik Beaudoin était alors se plaisait à la regarder rouler la pâte et poser sans cesse les mêmes gestes. Les couteaux qui tintent, les assiettes qui s’entrechoquent. La tenancière d’Auguste se dit encore aujourd’hui rassurée par ces sons répétitifs dans la cuisine de son restaurant, comme dans ses souvenirs!

 

82 rue Wellington Nord

Sherbrooke QC

819 565-9559

auguste-restaurant.com