L'Abitibi en trois escales
Vie

L'Abitibi en trois escales

Bien plus qu’une réserve de mouches noires, la région de l’Abitibi-Témiscamingue est un immense terrain de jeu à ciel ouvert pour les amateurs de plein air qui plaira aussi aux assoiffés de spectacles et de bonne bouffe. Tour d’horizon en trois escales.

À la belle étoile

Événement incontournable du calendrier culturel depuis maintenant 16 étés, le Festival dhumour de lAbitibi-Témiscamingue se démarque des autres happenings de rigolade avec ses spectacles donnés à l’extérieur. «Ça a lieu à la Cité de l’or de Val-d’Or, dans un amphithéâtre naturel qui peut accueillir environ 10 000 personnes», explique la coordonnatrice du festival, Carol-Ann Girard. Des galas regroupant de (très) grands noms comme Philippe Bond, André-Philippe Gagnon, François Massicotte et François Bellefeuille – pour ne nommer que ceux là – offerts sur un plateau d’argent au mince coût de 50$ pour le week-end entier. Laissez-passer en prévente sur festivaldhumour.com.

Musique et saveurs

Une bonne table jumelée à une programmation de spectacles essentiellement blues et folk à faire pâlir d’envie Montréal ou Québec. Au Bar Bistro LEntracte (139, avenue Perreault, Val-d’Or, 819 825-9078, barbistrolentracte.com), la cuisine se veut inspirée de la France sans jamais tomber dans les classiques ennuyants. Une cuisine fusion raffinée et moderne à la fois, pour reprendre les mots de Louiselle Blais, propriétaire de l’endroit. «On travaille avec plusieurs aliments du terroir. Par exemple, pour notre croustillant de chèvre aux légumes grillés à la sauce aigre-douce, on utilise les produits de la Fromagerie Chèvrerie Dion fabriqués à Montbeillard.» Mélomane autoproclamée, Mme Blais a su allier ses passions pour la gastronomie et la musique en transformant ce simple bar ouvert depuis 1987 en salle de spectacle. Un scène convoitée par plusieurs qui fait maintenant partie du circuit des plus réputés bluesmans, en plus d’avoir accueilli Mara Tremblay, Bobby Bazini et tant d’autres ces dernières années. Sans parler de la Valdorienne d’origine Chantal Archambault qui tenait à y lancer son album Les élans en février dernier.

Au grand air

Cap sur le Témiscamingue pour une halte au Domaine Témi Kami (128, rue Geneviève, Duhamel-Ouest, 1 866 898-3618, temikami.com) où a été inaugurée, en 2004, l’auberge du même nom. À la fois relais santé, restaurant, centre d’hébergement et base de plein air, ce complexe touristique situé aux abords du lac Témiscamingue est l’œuvre de M. Yves Le Goff, un homme d’affaires d’origine française qui partage désormais son temps entre son appartement sur la Grande Allée à Québec et le Témiscamingue, un coin de pays dont il est tombé amoureux au cours des années 1990. Assez pour y construire une auberge à flanc de montagne – dans un véritable cap de roche – et une quinzaine de chalets disponibles en location. L’endroit tout indiqué pour un voyage de pêche entre chums ou une escapade amoureuse loin des regards indiscrets.