Depuis des semaines, je regarde les prévisions météo à long terme en espérant un réchauffement des températures et je suis toujours déçu. Alors que la température globale bat des records de chaleurs, au Québec, elle bat des records de froid. Il est même probable, selon mes évaluations, que le mois de février ait été le plus froid depuis 250 ans au Québec. Sans invoquer un châtiment divin punissant les Québécois de tous leurs péchés (on est bon dans six des sept péchés capitaux : orgueil, avarice, envie, luxure, paresse et gourmandise), on est en droit de se demander ce qui se passe. En effet, si l’on connait le moindrement la question des changements climatiques, ce genre de comportements ne discrédite pas la théorie. Cependant, la magnitude de la différence est tellement importante que cela soulève de questions intéressantes.
Dans ce contexte, une publication récente vient apporter un éclairage nouveau. En effet, il n’y a pas que le Québec qui semble résister au réchauffement global, c’est aussi le cas d’une région de l’océan au sud du Groenland, entre Terre-Neuve et l’Irlande. Alors, que le reste du monde se réchauffe cette région se refroidit!
Ce comportement n’est toutefois pas une surprise pour les climatologues. En effet, ce refroidissement local serait dû à un ralentissement de la circulation méridienne de retournement de l’Atlantique (en anglais Atlantic Meridional overturning cirulation, AMOC). Ce courant océanique est mû par la variation de température et de salinité de l’eau de mer (circulation thermohaline). En particulier, l’eau froide et salée près de la cote du Groenland s’enfonce dans l’océan démarrant une grande boucle qui fait le tour de la Terre. Or, en conséquence du réchauffement climatique, l’eau de cette région devient plus chaude et moins salée en raison de l’augmentation des précipitations et de la fonte des glaciers au Groenland. Ceci a pour effet de ralentir la circulation globale et de réduire l’apport de chaleur en provenance des tropiques dans cette région.
Ce qui étonne les climatologues cependant, c’est l’importance de ce ralentissement. En effet, les modèles prédisent un ralentissement modéré de la circulation. Alors, que les résultats récents indiquent plutôt une baisse importante de la vitesse de la circulation océanique, bien au-delà des fluctuations naturelles observées au cours de 1100 dernières années.
Il semble que la cause de cette sous-estimation est que la fonte des glaces au Groenland est beaucoup plus rapide que prévue par les modèles, libérant alors plus d’eau douce et ralentissant d’autant plus la circulation thermohaline. En effet, les modèles sont très conservateurs et certains phénomènes comme la fonte des glaciers par leur base, la présence des moulins qui transportent la chaleur rapidement à travers les glaciers et le noircissement de leur surface en raison de la concentration de la poussière sont tous des facteurs qui sont négligés.
Le lien entre ce refroidissement local et notre hiver très rigoureux n’est toutefois pas si direct. En effet, puisque les modèles climatiques ne prédisent pas un ralentissement aussi rapide de la circulation océanique, ils ne prédisent pas non plus le refroidissement que nous subissons.
Cependant, pressé de questions par les internautes, le climatologue allemand Stephan Rahmstorf a indiqué sur son blogue que cela était plausible. En effet, un ralentissement de la circulation océanique se traduit aussi par un réchauffement de la température de l’eau au large des côtes américaines et un tel réchauffement se traduit par un refroidissement local à l’ouest de celui-ci. Combiné avec le ralentissement du courant-jet, causé par la réduction de la différence de température entre les pôles et l’équateur, cela pourrait être suffisant pour expliquer pourquoi nous subissons des hivers aussi rigoureux alors que le reste de la planète se réchauffe.
Reste à savoir ce que ces observations signifient pour le futur du climat. En effet, un ralentissement important de la circulation thermohaline aurait un impact majeur sur le transfert de chaleur de l’équateur vers les pôles. Les pôles se refroidiraient alors que l’équateur se réchaufferait, ce qui se traduirait par une réorganisation du climat global dont les conséquences seraient considérables.
Notre poète national, Gilles Vigneault, doit se sentir tout à fait chez lui, ici!
(Nonobstant la situation politique, quelle qu’elle soit…)
Encore une fois intéressant Mr. Dutil.
Il y a la version « légère » du glissement des pôles, qui ne va pas dans le sens qu’on espérait 🙂
La question à plusieurs milliards de dollars est de savoir si cela va durer. En moyenne, les hivers se réchauffent depuis longtemps. Est-ce que la tendance va brutalement s’inverser? Même pour un astrophysicien, extrapoler à partir des deux derniers hivers, c’est un peu gros.
Au risque de paraître ignorante, comment peut-on avoir « observé » une diminution de la vitesse de circulation océanique de AMOC depuis 1100 ans?! L’Amérique du Nord n’était pas encore découverte, on croyait que la Terre était plate, et on pratiquait la chasse aux sorcières…
J’aimerais savoir comment ces données ont été obtenues pour être portées en graphique. Surtout si c’est la base de l’argumentaire de l’article… Merci!
C’est une excellente question, que je n’ai pas abordée dans le texte pour ne pas l’alourdir.
En fait, on ne mesure pas directement l’AMOC, ce qui est mesuré c’est la différence de température moyenne entre l’hémisphère nord et celle du gyre subpolaire. Une comparaison avec un modèle indique que les deux valeurs sont corrélées à plus de 90 %. Pour ce qui est des températures, elles sont elles-mêmes évaluées à partir de proxies (anneaux de croissances des arbres, varves, corail, etc). C’est assez indirect comme mesure, mais l’information est là.
La planète ne se réchauffe plus depuis 18 ans. Les droites de tendance Hadcrut et RSS sont quasiment à pente nulle:
http://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3vgl/from:1997/offset:-0.15/trend/plot/rss/from:1997/trend
Quant à l’année 2014 qui serait la plus chaude depuis 1900; c’est inexact, comme le montre ce document d’un physicien:
http://dropcanvas.com/#prs0BUH89WTSXT
Je vous recommande de lire le document « climat:22 vérités qui dérangent ».
http://dropcanvas.com/#f4915J5BMuS64O
Bonjour monsieur Bardinet,
C’est gentil de venir faire un tour et présenter des arguments absurdes en copîer-coller de sites web dénialistes.
Pour ce qui est de la pause, j’ai un bon billet à ce sujet:
Une pause? Quelle pause!
Pour ce qui est des 22 vérités qui dérangent, elles illustrent très bien votre ignorance crasse du sujet qui ne s’est construite qu’à partir d’information venant de sites dénialistes:
1. La TMAG (Température Moyenne Annuelle Globale) est stable depuis 1997, malgré une augmentation continue de la teneur de l’air en CO2: comment alors soutenir un rapport de causalité entre la croissance de la concentration du gaz carbonique et celle de la température ? (p. 4)
Déjà expliqué plus haut
2. Les émissions humaines de CO2 depuis 1997 représentent 40% de ce que l’homme a envoyé dans l’atmosphère depuis le début de la Révolution industrielle. Or, on vient de le voir, pendant cette période, la température s’est stabilisée. Comment alors soutenir un rapport de causalité entre émissions anthropiques de CO2 et augmentation de la TMAG ? [Note 1. Depuis 1880, la seule période de covariation entre la TMAG et la teneur en CO2 fut 1978-1997. De 1910 à 1940 la TMAG a progressé au même rythme qu’en 1978-1997 alors que les émissions étaient insignifiantes. De 1950 à 1978, alors que les émissions de CO2 s’envolaient, la TMAG a baissé. L’analyse des carottes de Vostok montre que c’est la hausse de la température qui fait croître le CO2 dans l’atmosphère (par dégazage) et non l’inverse. Ce processus vaut toujours et encore de nos jours, même pour de petites variations de température, le retard du CO2 étant alors de quelques mois.] (p. 8)
Un, la température ne s’est pas stabilisée. Pour ce qui des variations au début du siècle, je vous réfère aux travaux de Lovejoy dans mon billet. Trois, le retard est un effet de rétroaction, ce qui est prévue par la théorie en passant. En terme numérique, il est aussi beaucoup trop faible pour expliquer la variation de concentration de CO2 par la variation de température.
3. D’autant que la part anthropique du CO2 atmosphérique n’est que d’environ 5% (analyse isotopique) au lieu de 25-30% pour le GIEC… (p. 11)
Désolé, c’est complétement faux. C’est juste que vous mélanger les flux de carbone et l’accumulation du CO2.
4. Et que la durée de vie du CO2 dans l’atmosphère est en moyenne de 5 ans au lieu de 100 ans pour le GIEC. (p. 12)
Encore, une fois vous mélangez deux concepts. Le taux de recyclage et le taux d’absorption.
5. Les variations de la TMAG sont en gros « sinusoïdales », avec une période de 60 ans qui correspond aux mouvements du soleil par rapport au centre de gravité du système solaire. Nous sommes à un maximum de la sinusoïde, et donc les prochaines années devraient se refroidir, comme ce fut le cas après 1950. (p. 14)
Belle théorie, mais qui n’est pas supportée par les faits. Je vous réfère encore aux travaux de Lovejoy sur les fluctuations naturelles. D’autre part, la théorie du mouvement du barycentre du système solaire a été discréditée, il y a déjà un bout de temps quand il a été démontré que les calculs orbitaux étaient erronés.
6. Il y a un phénomène de saturation de l’absorption par le CO2. Si vous prenez une source d’IR à large spectre (corps chauffé à 1000°C, par exemple) et mesurez avec un spectromètre ce qui reste après la traversée de l’équivalent quelques dizaines de mètres d’atmosphère, vous verrez que les bandes du CO2 (4,3 et 15 microns) ont été entièrement absorbées et remplacées par spectre d’émission du CO2 qui rayonne à la température du gaz. Donc l’atmosphère au-dessus de quelques dizaines de mètres ne voit plus les émissions de la surface sur les bandes d’absorption du CO2; le rajout de CO2 ne change presque plus rien, si ce n’est que l’épaisseur optique augmente. (p. 16)
La saturation ne s’applique qu’au centre de la bande et au sol. Sur les cotés de la bande, elles n’est pas saturée. On utilise d’ailleurs cette propriété pour sonder le profil de température de l’atmosphère. De plus, en altitude, les raies ne sont plus saturées en raison de la diminution de l’élargissement par la pression. Juste comme cela, c’est de la physique démontrée depuis les années 50.
7. Dans le passé géologique le taux de CO2 a été 25 fois supérieur au taux de CO2 actuel, et il n’y a pas eu d’emballement des températures ! Pourquoi nos misérables émissions de CO2 auraient-elles à présent un impact cataclysmique, alors que les lois de la Nature sont invariantes dans le temps et l’espace ? (p. 19)
Vous oubliez de mentionner qu’à l’époque où cette situation prévalait, il n’y avait pas de vie à la surface de la Terre. Vous oubliez aussi de mentionnez que la luminosité du Soleil était plus basse à l’époque qu’aujourd’hui.
8. Les niveaux océaniques montent d’environ 1,3 mm/an d’après les mesures des marégraphes (valeur après correction de la subsidence ou de l’émergence du rocher, maintenant mesurée avec précision par GPS); aucune accélération n’a été mesurée ces dernières années; les mesures à Brest depuis 1846 et à Marseille depuis la fin du dix-neuvième siècle sont, avant correction GPS, un peu moindres que 1,3 mm/an. (p. 21)
Dans le cas du niveau de l’océan, il faut des décennies pour détecter une accélération. En passant, la sélection du seul site de Marseille pour faire valoir votre point c’est du «Cherry Picking».
http://www.realclimate.org/index.php/archives/2015/01/a-new-sea-level-curve/
9. Le hot spot (« point chaud ») prévu en zone tropicale, qui devait être LA preuve indubitable du rôle du CO2 sur la TMAG, n’a pas été détecté, donc il n’existe pas. . (p. 24)
L’absence du «hot spot» existe que dans les données de Spenser et Christy (http://www.skepticalscience.com/uah-lowballing-global-warming.html)
10. La teneur de l’air en vapeur d’eau diminue (alors que le GIEC avait prévu l’inverse – sa rétroaction positive ! – quand le CO2 augmente). La rétroaction réelle est donc négative. (p. 26)
Va falloir me donner une référence crédible, parce que la dernière fois que j’ai vu des données à ce sujet, c’était le contraire.
11. La banquise australe atteint des records de superficie. . (p. 28)
Oui, parce qu’elle est poussées par des vents plus fort et que la salinité de l’eau diminue en raison de la fonte des glacier. Il est à noter la glace est beaucoup plus mince que ne l’était.
12. La somme des surfaces des deux banquises, dont les variations sont en opposition de phase, est à peu près constante, donc l’albedo de la cryosphère aussi. (p.29)
Désolé, mais le rapport des surfaces est du 2 pour 1.
13. Les mesures des 3000 sondes océaniques ARGO montrent, depuis leur mise en service en 2003, un très léger refroidissement des océans, entre la surface et 700 à 1000 m de profondeur (au mieux aucun gain de chaleur). (p. 32)
C’est faux
https://climatedataguide.ucar.edu/climate-data/ocean-heat-content-10-1500m-depth-based-argo
14. Le flux IR (infrarouge) quittant la haute atmosphère est supérieur aux prévisions des modèles: il n’y a pas d’effet « couverture » par les « Gaz à Effet de Serre ». (p. 34)
Va falloir me donner une référence.
15. La loi de Stefan-Boltzmann n’est pas applicable aux gaz, qui ne sont pas des corps noirs, ni des corps gris, alors que le GIEC l’applique aux gaz. (p. 35)
Ben oui, on le sait depuis plus de 100 ans. C’est le gens d’affirmations niaiseuses qui ne font aucun sens, si on connait le sujet. Les calculs de transfert radiatif ne font pas l’hypothèse d’un corps gris par définition.
16. Les gaz traces absorbent le rayonnement de la surface et rayonnent à leur température qui en altitude est moindre que celle de la surface terrestre; ils ne peuvent en aucun cas « réchauffer » la surface: voir le second principe de la thermodynamique, qui interdit le réchauffement d’un corps chaud par un corps plus froid. (p. 39)
Vous affirmer vraiment n’importe quoi. On calcule le transfert radiatif depuis 60 ans dans quantité de domaine scientifique. Le ciel est plus chaud en présence de gaz à effet de serre qu’en son absence. C’est ce qui est important. Le simple fait que vous utilisiez cet argument illustre votre ignorance profonde de la physique la plus élémentaire.
17. Ce sont les températures qui ont toujours piloté les variations du CO2, jamais l’inverse. À notre époque, le retard du CO2 sur la température est de quelques mois. (p. 41)
Déjà expliqué plus haut.
18. Le projet CLOUD du CERN teste la théorie de Svensmark-Shaviv (rôle des rayons cosmiques, dont le flux est modulé par l’activité solaire, sur la formation des nuages) et les premiers résultats, assez positifs, ont été publiés dans Nature. (p. 44)
Belle affirmation, mais fausse. D’une part CLOUD a obtenue un effet très faible, à la mauvaise altitude et en présence d’un catalyseur. Bref, dans des conditions qui ne reflètent pas ce qui se passe dans la nature. De plus, il n’y a aucune corrélation entre les nuages (ou la température) et les rayons cosmiques depuis que l’on a des observations.
19. Les modèles ne savent pas modéliser la cryosphère, ni l’ennuagement, dont les variations ont un impact important sur la TMAG. Le projet Earthshine, qui mesure les variations de la réflectance de la Terre, vue de la Lune quand elle n’est éclairée que par notre planète, montre que cette réflectance varie essentiellement en fonction de l’ennuagement. Elle a décru de 1984 à 1998 et augmenté par la suite jusqu’en 2004, ce qui suit assez bien les variations de la TMAG. (p. 46)
C’est bien de prendre des données datant de 10 ans pour faire valoir son point. Voici de la littérature plus récente:
http://webster.eas.gatech.edu/Papers/albedo2015.pdf
20. Les projections des modèles numériques divergent et s’écartent toujours plus des observations. Un modèle numérique n’est pas une preuve scientifique, et, quand il est réfuté par l’observation, c’est qu’il est faux et doit être mis à la poubelle, ou, au mieux revu en détail. On attend toujours la mise à la poubelle ou la révision des modèles numériques du GIEC, mis en avant par le GIEC et financés par les contribuables (p. 49)
C’est une affirmation sans fondement.
21. De toute manière, il est impossible que des modèles numériques puissent prévoir les évolutions du climat, car il s’agit d’un système chaotique couplé et non linéaire, comme le précisait le GIEC dans son rapport de 2001, et comme le montrent les instabilités du climat passé et actuel. Pourquoi cela aurait-il changé depuis 2001 ? Sûrement pas pour des raisons scientifiques (p. 52)
Encore une fois, c’est une affirmation sans fondement.
22. Enfin le GIEC n’est ni un organisme scientifique, ni un organisme indépendant: le résumé à l’intention des décideurs (Summary for Policy Makers), seul est lu par les instances internationales, les politiques et les médias, est rédigé sous le contrôle étroit des représentants des États et sous la surveillance des ONG. La composition de ses instances dirigeantes montre une minorité de scientifiques très majoritairement engagés dans l’idéologie environnementale, et une majorité ONG et États. (p.55)
La fonction du GIEC est de produire une revue de littérature la plus exhaustive possible. Il ne fait pas de science par lui même. Et, effectivement le texte du résumé est contrôlé mot par mot. Mais, cela ne change rien à la science.
Les variations de températures sont cycliques, avec des périodes de 1000 ans, 230 ans et 65 ans. Ces cycles sont bien documentés, mais ignorés par le GIEC. Les cycles de 65 ans et 230 ans arrivent à un maximum au cours de cette décennie, et donc nous allons vers un refroidissement, comme dans les années 50. La hausse de température de 0,5°C durant la période 1975-1997, qui a déclenché l’actuelle hystérie climatique, était de la même amplitude que la précédente, de 1910 à 1940, qui n’avait rien à voir avec le CO2 car il n’avait augmenté que de 10 ppm. Elle s’est produite sur une phase montante du cycle de 65 ans, comme celle de 1910 à 1940. La hausse de température de 0,8°C depuis 150 ans n’a donc rien “d’extraordinaire” ou de “dangereux”, comme on nous le répète sans cesse. En fait, il s’agit d’un rétablissement naturel suite à la petite ère glaciaire (1400 à 1850). Nul besoin de faire appel à l’hypothèse non prouvée de l’action du CO2 sur la température….
Source: Publication « Klima-Zyklen und ihre Extrapolation in die Zukunft » par Dr. Dietrich E. KoelleVous trouverez les courbes ici: https://crioux.wordpress.com/2015/02/04/cycles-climatiques/
Je vous invite à lire les travaux de Shawn Lovejoy sur les fluctuations naturelles avant de voir des cycles partout.
http://www.physics.mcgill.ca/~gang/Lovejoy.htm
@Yvan Dutil
Je vous invite à lire la publication du physicien François Gervais:
Tiny warming of residual anthropogenic CO2
François Gervais
François Rabelais University, Faculty of Sciences and Techniques,
Department of Physics, Parc de Grandmont, 37200 Tours, France
[email protected]
Published 10 March 2014
International Journal of Modern Physics B
Vol. 28, No. 13 (2014) 1450095 (20 pages)
c World Scientific Publishing Company
DOI: 10.1142/S0217979214500957
Je n’ai pas réussi à mettre la main sur le papier, je n’ai même pas trouvé de commentaire à ce sujet. D’après le résumé, cela semble être le type de manipulation classique de données qui utilise la variabilité à court terme pour quantifier la sensibilité à long terme, ce qui est un non-sens physique et qui donne des résultats aberrants. Mais, dans le monde dénialiste, c’est de la bonne science parce que le résultat est le «bon».
Francois Gervais… Celui qui a osé écrire
» Le glacier Perito Moreno, par exemple, n’est pas en régression. Il avance de deux à trois mètres par jour »
J’en rigole encore.
Cela n’a pas besoin d’être vrai pour que le gens y croient 😉
Le Giec reconnaît du bout des lèvres la « pause » du RC (le hiatus) depuis 18 ans. Il a tenté, sans succès, de trouver des explications ne remettant pas en cause ses hypothèses, notamment celle du rôle du CO2 sur la TMAG.
Seriez-vous plus Giecquien que le GIEC?
En fait, beaucoup de monde a critiqué la pause dans le rapport du GIEC. Pour ce qui est des explications, la variabilité naturelle explique essentiellement la différence, même si d’autres facteurs entrent en jeu.
@Yvan Dutil
Votre réponse agressive n’est pas convaincante, et elle est du même tabac que celle de Bréon et Poitou. Avez-vous lu l’annexe technique qui répond aux critiques de ces messieurs, qui sont du copier-coller des sites carbocentristes?
Monsieur Bardinet, pourtant vous considérez le fait que l’effet de serre violerait la seconde loi de la thermodynamique et que les gaz ne sont pas un corps noir comme des arguments convaincants. Si vous croyez ces absurdités, je ne peux pas faire de miracle de mon coté. Les références aux sites en question sont pour vous montrer que vos affirmations sont fausses et parce qu’en plus des graphiques se trouvent sur ces sites des explications pertinentes.
Je n’ai pas lu votre réponse au document relatif à l’année 2014, dont on nous dit, à tort, qu’elle fut l’une des plus chaudes depuis 1900.
Seriez-vous d’accord avec cette analyse pertinente, qui ne va pas dans le sens de a propagande réchauffiste?
L’idée est que 2014 est légèrement plus chaude que l’ancien record. Sans garantie absolue que ce soit le record, c’est toute de même l’année qui est la plus probable à cette position. Pour un climatosceptique, c’est un contre argument valide, mais pas le fait qu’il faut une trentaine d’années pour avoir un échantillon stable du climat. Un double standard typique.
Merci des infos.