Coup de cœur francophone : 33 tours de voyage musical
Le rendez-vous automnal de la musique dans la langue de Prévert renouvelle l’expérience pour une 33e fois. Encore et pour le mieux, Coup de cœur francophone se voue à la découverte et au rayonnement de la chanson dans une panoplie d’expressions. Éclectisme et amour de la musique prendront le micro.
Cette grande fête qui mise sur l’importance de la langue et de la culture françaises se déroulera du 7 au 17 novembre tandis qu’un éventail d’artistes provenant de divers fuseaux horaires sont attendus dans une vingtaine de salles montréalaises.
Une scène garnie
Cette année encore, la programmation mise sur l’émergence, l’audace et la création, tel un carrefour des genres et des générations. Le bal s’ouvre le 7 novembre avec le jeune rappeur québécois FouKi, qui a carte blanche. Le lendemain, Stefie Shock, monte sur la scène pour la sortie de son sixième album, Le Fruit du Hasard. On poursuit avec la musique accrocheuse de Jérôme 50, le 14 novembre, puis on découvre le nouveau projet fougueux de Lary Kidd le lendemain. Dumas sera, quant à lui, en résidence dans Hochelaga pour trois soirs.
S’ajoutent à ce menu rempli l’original spectacle Rock’n Rap LGBTQIA2+, animé par l’autrice et journaliste Judith Lussier, ainsi que le spectacle Légion, réunissant Vilain Pingouin, Noir Silence et les Frères à Ch’val. C’est sans compter des artistes de la francophonie d’Outre-mer et de différentes communautés canadiennes, dont la Française Adélys, le duo suisse Les Fils du Facteur, puis Les Rats d’Swompe de l’Ontario et le P’tit Belliveau de Nouvelle-Écosse.
Ceci n’est qu’une infime partie de ce que le festival propose. Le public a une fois de plus accès à une offre des plus touffues et dans l’air du temps, comme l’indique Alain Chartrand, directeur général et artistique du Festival. « La programmation, telle qu’on la ficelle chaque année, est un portrait sur l’effervescence de la musique actuelle et ça touche différents esthétismes. Il y a toujours un renouvellement et des artistes d’une autre génération qui poursuivent leur travail sur lesquels ont met les projecteurs. »
Ainsi, c’est l’occasion pour les mélomanes de se mettre en mode curiosité et de se laisser la chance d’être happés par les artistes. « J’aimerais ça que les gens osent venir découvrir sans réfléchir pour se baigner dans la magie de la chanson francophone, résume Frédéric Lamoureux, programmeur du festival. Il faut mettre son casque de bain, son pince-nez et plonger. Il y a un paquet de bonnes choses pour tout le monde. »