Harry Potter et… l'orchestre symphonique!

Harry Potter et… l’orchestre symphonique!

Harry Potter revient à Montréal en novembre. Cette fois le jeune magicien s’envolera non pas sur un balai, mais sur des notes des violons, contrebasse, trompettes et grosses caisses de l’orchestre qui accompagnera en direct projection de Harry Potter et le Prince de sang-mêlé à la Place des arts.

Pour ceux qui n’ont jamais assisté à de telles représentations, la formule est simple: le film est projeté sur l’immense écran d’une salle de spectacle, avec les dialogues et le son d’ambiance, mais lorsque la musique embarque, au lieu de venir des haut-parleurs, le son émane directement du large orchestre symphonique installé au pied de l’écran.

«Le plus envoûtant, c’est d’observer le chef d’orchestre maintenir la cohésion du tout, s’enthousiasme Andrea Warren, vice-présidente marketing et développement de projets chez Attila Glatz Concert Productions, qui produit le concert. L’orchestre doit jouer en totale synchronisation avec le film. Si la chef d’orchestre éternue, tout est perdu. Si vous accélérez ou ralentissez, tout tombe en morceaux. C’est tellement excitant à regarder en direct!»

Ce n’est cependant pas seulement par admiration pour l’exploit technique qu’Attila Glatz Concert Productions revient avec une ou plusieurs nouvelles projections année après année depuis ses débuts montréalais en 2014 avec Le Parrain et Gladiateur. Le public, explique Andrea, y trouve largement son compte dans une expérience qui va bien au-delà d’une séance de cinéma.

«Il n’y a rien qui remplace la musique live et ce spectacle combine ces deux superbes expériences. C’est un son immense, un spectacle immense. Tu t’assois dans ton siège en totale admiration. C’est un moment tellement agréable!» Il s’agit aussi pour la compagnie d’un excellent moyen de démocratiser la musique d’orchestre symphonique et de la faire découvrir à de nouveaux publics.

Une expérience internationale, un orchestre local 

Lors des deux projections montréalaises, les 22 et 23 novembre prochains, c’est 76 musiciens, tous locaux, qu’aura à mener la chef d’orchestre sino-américaine Sarah Hicks. «C’est un gros orchestre, avec une grosse section d’instruments à cordes», explique Andrea, ajoutant que c’est la complexité et l’ampleur de la musique du film qui exige un orchestre d’une telle dimension.

D’ailleurs, la bande originale de ce sixième opus de la série Harry Potter, entièrement composée par Nicholas Hooper, est celle qui s’est le mieux classée sur les palmarès internationaux. Un reflet de l’évolution et de la maturation de la série, analyse Andrea. «Les personnages vieillissent et, alors qu’on avance dans la série, ils font face à des thématiques de plus en plus adultes. Il y a beaucoup plus de profondeur dans les personnages et je pense que ça se reflète dans la musique.»