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Dead Can Dance: Anastasis

Dead Can Dance
Anastasis

4AD, 2012

Constat initial à l’écoute de ce premier Dead Can Dance en 16 ans: le son des égéries de l’étiquette 4AD n’a pas pris une ride. Probablement parce que Brendan Perry et Lisa Gerrard nous ont habitués à des projets solos dans la lignée de ce que DCD aurait pu offrir en guise de suite à Spiritchaser en 1996. Se partageant l’interprétation kif-kif, Perry et Gerrard offrent deux trames poétiques contrastantes: le premier de sa voix mature et posée évoquant les incantations d’un mage, alors que Gerrard, en parfaite maîtrise de son instrument, se permet la glossolalie dans Anabasis. Tout ça aurait pu sonner comme du mauvais Enigma, mais Dead Can Dance déploie assez de nouveaux éléments pour sauver son Anastasis des bas-fonds du new age mièvre.