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Stephen Faulkner: Tessons d'auréole

Stephen Faulkner
Tessons d'auréole

Impressarii/Fusion III, 2000

Clarifions tout de suite une chose: le nouvel album de Faulkner, son premier depuis Caboose en 1992, n’a rien à voir avec le country. À la place, l’auteur de Si j’avais un char se dégourdit sur des airs qui ne sont pas sans rappeler le Jazz Hot Club de France de Django et Grappelli, notamment sur Daddy et Les Briquets. Et il y a la chanson (Je m’voyais déjà, d’Aznavour), le rock (À l’est d’Éden), un swing au texte autodérisoire (La Perle rare), etc. Le pianiste a bien sûr invité quelques amis: Jean Cyr à la contrebasse, Gilles Schetagne à la batterie, Rick Haworth et Buck Lacombe aux guitares, Kenny Pearson au B-3, et j’en passe. Voilà un disque joyeux, de chansons toutes simples, bien ficelées, qu’on garde près de soi comme un livre de chevet.