Notes : Bloodwürm
Musique

Notes : Bloodwürm

Après avoir purgé une peine de presque cinq ans de prison (pour coups et blessures), Vince, alias Le Vampire de Toronto, est de retour avec sa nouvelle formation, Bloodwürm, un mélange à saveur de Stooges et de Mötörhead («Du Southern-fried voodoo goth-rock», selon Vince). Ceux qui le connaissent du temps d’Infernal Majesty seront heureux de savoir qu’il est plus en forme que jamais et impatient de nous présenter son premier album, Transalvation. «J’ai commencé à travailler sur Transalvation il y a deux ans, parce que je n’avais rien d’autre à faire (rires). En dedans, j’ai rencontré de bons musiciens intéressés par mon projet, et j’ai aussi reçu des démos de musiciens de l’extérieur. Au moment de ma libération, l’album était pratiquement terminé», explique le chanteur, en précisant que le 7 pouces Cold Dead Stare a été enregistré en prison, comme l’ont fait Johnny Cash et G.G. Allin avant lui. Toutefois, Vince a dû attendre quelques mois supplémentaires avant de remonter sur scène: «Les musiciens qui ont enregistré l’album sont partis, car ils sont devenus chrétiens (rires) et maintenant, je leur fais peur! Cela dit, la chimie avec les nouveaux membres – Fred et Brad, respectivement ex-guitariste et bassiste de Bombwater 666; DDEE, ex-guitariste d’Elvis Manson et d’Oklahoma Bomb Skad; sans oublier Hurricane Jorge à la batterie – a opéré immédiatement. Je pense que les anciens membres ont commencé à se questionner en se rendant compte à quel point nos spectacles étaient intenses. Je ne sais pas comment se déroulera celui de Montréal, mais je peux garantir de la bonne musique, bien jouée», assure celui qui préfère sa viande saignante.

«Malheureusement, je dois m’en contenter puisque je ne peux pas me permettre de la viande humaine très souvent», conclut Vince, en éclatant de rire. Aux Foufounes électriques, le 6 septembre. (Christine Fortier)

Bionic
Même si la bande à Jonathan Cummins n’est pas à son meilleur en plein après-midi, leur participation au Festival Polliwog, le 14 août dernier, leur aura au moins permis de voir Groovy Aardvark à l’oeuvre pour la première fois. «On les a trouvés fantastiques! C’est dommage qu’on ne puisse pas jouer plus souvent avec des groupes francophones, mais on travaille là-dessus de plus en plus.» Justement, le 8 septembre, au Café Campus, ils joueront avec Les Marmottes Aplaties et The Indoor Sevens. Le spectacle du Polliwog était leur dernier avec le guitariste Ian Blurton (ex-Change Of Heart), qui travaille maintenant à plein temps sur son projet solo Blurtonia. En attendant de trouver un remplaçant, ils retourneront donc à leur formule en trio, avec laquelle ils avaient débuté il y a trois ans. Ces jours-ci, ils sont à compléter un nouveau vidéoclip pour la pièce Come On Come On, qui se retrouvera également sur la bande originale du film Teen Monsters, des mêmes producteurs que l’excellent Gods and Monsters. Voilà qui devrait les aider à susciter quelques réactions aux États-Unis, où ils espèrent trouver un distributeur pour leur prochain disque. Leur plus récent album sera également distribué en Europe dès cet automne. La pression monte… (Eric Parazelli)

Toka Projekt
Les D.J. et amateurs de house savent que l’étiquette de disques Guidance est une valeur sûre lorsqu’il s’agit de faire vibrer une piste de danse. De Nottingham, en Angleterre, le collectif Toka Projekt a lancé sur cette étiquette un disque (Be Free e.p.) qui a charmé à peu près tous les magazines britanniques avec ses rythmes deep house et un brin jazzy, qui se prennent très bien autant confortablement installé dans un sofa que debout sur les haut-parleurs! Trois représentants de Toka Projekt (Jay Cowley, Andrew Macari et Andy Riley) seront de passage à Montréal dans le cadre d’une tournée nord-américaine de dix semaines qu’ils ont baptisée When House Goes Deep Tour `99. Si vous êtes branché sur Internet et que vous voulez savoir à quoi vous attendre, allez écouter quelques fichiers RealAudio de leur musique à www.33rpm.com, en cliquant sur Guidance Records. Le 9 septembre, au Jingxi, et le 10, au Stéréo.y (Eric Parazelli)