Paulo Ramos : Brésil à domicile
Musique

Paulo Ramos : Brésil à domicile

À cause de ses succès en Asie, tout autant qu’au Festival de jazz de Montreux, à cause aussi d’un Juno qui a consacré il y a trois ans le très bel album Africa do Brasil, Paulo Ramos et son groupe demeurent la référence incontournable en matière de musique brésilienne made in Québec.

À cause de ses succès en Asie, tout autant qu’au Festival de jazz de Montreux, à cause aussi d’un Juno qui a consacré il y a trois ans le très bel album Africa do Brasil, Paulo Ramos et son groupe demeurent la référence incontournable en matière de musique brésilienne made in Québec. Quoi de neuf depuis trois ans? D’abord, une séparation. Exit les frères Dan et Yves Gigon, après plusieurs années d’une étroite et fructueuse collaboration.
"J’avais besoin de changements, explique sans embarras l’homme de São Paulo. Surtout pour revenir à une musique plus acoustique. Maintenant, on n’a plus de claviers. Juste deux guitares, deux percussions et une basse. Ça nous oblige à travailler plus fort, à aller chercher des sonorités dynamiques mais plus réelles en quelques sorte; sans artifice." Autour de ce noyau de base se greffent quand même un joli bouquet d’invités. La chanteuse Monica Freire, bien sûr, mais aussi l’excellent saxophoniste François d’Amours, qui n’avait pas joué avec Paulo depuis un bon bail. Et puis Nico Beki, l’autre porte-étendard du vert et or à Montréal, avec qui Ramos a démarré Les Dimanches brésiliens aux Bobards l’an dernier. Un happening vite devenu l’affaire la plus hot sur le Plateau-Mont-Royal, et qui est en train de faire subir à la musique brésilienne ce que les restos japonais ont fait au sushi. "Ça nous donne des points de repère, explique Ramos avec un enthousiasme palpable. Non seulement ça nous permet de rassembler la communauté brésilienne, mais ça donne aussi la chance à de nouveaux adeptes d’exprimer leurs compétences." C’est tout ce beau monde qui descend le boulevard Saint-Laurent et qui débarque au jazz cette année. On ne va surtout pas bouder ce plaisir contagieux…

Le 8 juillet, à 19h
Scène Blue Dry
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