Timbalada : Bonshommes carnaval

Alertez le service d’ordre, prévenez la police et, surtout, appelez tous vos amis: il risque d’y avoir un méchant party au Grand Événement du Festival cette année. C’est Timbalada, la horde sauvage, qui "débarque avec son Brasil"! Timbalada (prononcez chim-ba-laa-da), c’est en fait une armée de danseurs et de percussionnistes (une vingtaine) tous animés par le feu sacré, qui se défoncent, à moitié nus, avec des poitrines bariolées et des tambours de toutes les couleurs. Pire qu’une école de samba carioca, cet authentique bloco fondé par le délirant Carlinhos Brown est littéralement le groupe phare de la ville de Salvador, dans l’État de Bahia. Ttroupe qui ne laisse jamais faiblir le rythme et qui a la réputation d’embarquer les foules jusqu’à l’extase avec ses rythmes contagieux, Timbalada se présente comme l’ultime bastion de la fameuse tradition carnavalesque typique du Nordeste brésilien. Des chants à gorge déployée, des rythmes de fête et l’Afrique tribale qui dansent en une fusion électrique. Bref, ça fait trois ans que le FIJM essaie de les faire venir à Montréal pour un grand show en plein air, et ils tombent pile cette année. Pour rester dans l’esprit de la célébration, les organisateurs invitent la foule à se déguiser pour mieux se lâcher lousse, ce qui est de très bon augure. Coup de soleil garanti (à moins qu’il pleuve des cordes) et une occasion en or de vérifier que le seul mérite historique des fichus conquistadores, c’est d’avoir amené l’Afrique en Amérique un peu plus tôt que prévu, favorisant ainsi l’inexorable émergence des musiques du monde. À propos d’échanges de cultures, à côté du leader Ninha et des superbes Jujo Gomes et Amanda Santiago, on retrouve dans Timbalada un natif du Japon qui répond au nom d’Akira Takakura!

Le 4 juillet
Scène GM, 21 h
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