Nashville Pussy : Chats chauds
Musique

Nashville Pussy : Chats chauds

On s’en rend vite compte lors d’une conversation avec le batteur Jeremy Thompson – il n’avait pas grand-chose à dire quand nous nous sommes parlé – : l’univers dans lequel évolue Nashville Pussy se résume à peu de chose. Composition de nouvelles chansons, enregistrement d’albums (Let Them Eat Pussy, sorti en 1998 et High as Hell, paru cette année) et tournées. Ça fait maintenant quatre années consécutives que le groupe écume les routes, afin de faire découvrir au plus grand nombre d’auditeurs possible son rock léger, joyeux et entraînant.

On s’en rend vite compte lors d’une conversation avec le batteur Jeremy Thompson – il n’avait pas grand-chose à dire quand nous nous sommes parlé – : l’univers dans lequel évolue Nashville Pussy se résume à peu de chose. Composition de nouvelles chansons, enregistrement d’albums (Let Them Eat Pussy, sorti en 1998 et High as Hell, paru cette année) et tournées. Ça fait maintenant quatre années consécutives que le groupe écume les routes, afin de faire découvrir au plus grand nombre d’auditeurs possible son rock léger, joyeux et entraînant. Et la récente décision du quartette de s’établir à Atlanta ne changera rien à cet état de fait. "On a quitté Athens, en Géorgie, parce qu’il ne se passe rien dans cette ville. Notre seule raison de rester là-bas était que ça coûtait moins cher. Maintenant qu’on peut se payer une ville plus trépidante, on n’allait certainement pas s’en priver!" s’exclame Jeremy.

Les membres de Nashville Pussy ont besoin de bouger. L’ex-bassiste Corey Parks ne partageait toutefois plus ce désir d’être continuellement sur la route. C’est d’ailleurs l’une des principales raisons qui ont motivé sa décision de quitter la formation. Quand elle a officiellement confirmé son départ, il y a de cela quelques semaines, ses comparses n’étaient pas vraiment surpris. "Elle en avait assez de la vie de tournée. Bien sûr, plusieurs autres facteurs expliquent son départ; mais l’élément déclencheur, c’est le fait qu’on veut passer le plus de temps possible sur la route", déclare Jeremy. Il ajoute que depuis les débuts de Nashville Pussy, en 1996, Corey a souvent exprimé son intention de se faire la malle. "Mais elle ne mettait jamais sa menace à exécution. Cette fois-ci, quand elle nous a dit qu’elle partait, on n’a pas tenté de l’en dissuader. On lui a, au contraire, souhaité bonne chance", précise le batteur.

Le groupe, composé de la guitariste Ruyter Suys, de son époux le chanteur Blaine Cartwright et de Jeremy, s’attendait d’ailleurs tellement à son départ qu’il avait déjà à l’oeil une bassiste de remplacement. "Tracy (Almazon) est une amie de New York. Elle a fait partie de quelques groupes avec lesquels on a joué dans le passé et elle était la première en lice pour prendre la place de Corey. Quand on lui a demandé de se joindre à nous, elle n’a pas hésité une seconde", explique le batteur. Et selon les dires de Jeremy, le quartette ne s’en porte que mieux. "Musicalement parlant, l’arrivée de Tracy est un plus. On est plus tight et la musique est meilleure. C’est un aspect sur lequel on veut se concentrer dans le futur. Avec le départ de Corey, on perd notre cracheuse de feu; mais d’un autre côté, on gagne de la crédibilité au niveau musical", assure Jeremy. Bref, Nashville Pussy ne compte plus sur l’aspect théâtral de sa performance pour plaire au public. Du même coup, le band espère être pris plus au sérieux. "Même si on a beaucoup de plaisir sur scène, on travaille fort à notre musique. C’est ce qu’on veut que les gens comprennent", ajoute-t-il. Cela étant dit, les membres du groupe n’ont pas l’intention de devenir moches et tristes sur scène, précise le bassiste. "L’essentiel, quand on fait du rock, c’est d’avoir du plaisir. On garde toujours ça à l’esprit."

Avec Headstones
Le 18 octobre
Aux Foufounes
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