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Amnistie pour les imaginatifs

La bibliothèque nationale et le réseau des bibliothèques publiques de Montréal annoncent chaque année une très populaire amnistie. À cette occasion, les usagers peuvent rapporter leur bouquins en retard sans payer les amendes, une pratique qui permet de récupérer un certain nombre de documents portés disparus.

Or, j'apprends que les bibliothèques publiques de San Francisco pratiquent une version améliorée de ce système : une amnistie permanente pour les usagers qui justifient leur regard retard de manière créative. Du genre “des extraterrestres m’ont kidnappé durant 3 semaines afin de me soumettre à des expériences sensorielles.”

Afin d'empêcher les abus, les excuses sont acceptées pour les amendes de moins de 5 dollars par bouquin.

Les bibliothèques québécoises doivent suivre cet exemple, ne serait-ce que pour bonifier un peu le quotidien de leurs bibliothécaires. (Et aussi parce que je ramène toujours mes livres en retard !)